RH : comment gérer l’impact de l’inflation sur mes salariés ?
Dans la foulée de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine, la France est depuis plusieurs mois frappée par une importante hausse des prix à la consommation. Selon l’INSEE, en octobre 2022, l’Hexagone enregistre ainsi un taux d’inflation de 6,2 % sur un an.
Dans ce contexte, les salariés français voient leur pouvoir d’achat s’émousser. Selon une étude OpinionWay pour Sdworks, en septembre 2022, 86 % d’entre eux affirment en effet ressentir de plus en plus le poids de l’inflation. Concrètement, selon la même source, 61 % des employés tricolores déclarent limiter les dépenses liées à leurs pauses déjeuner et, selon une enquête OpinionWay pour Stairwage, 59 % disent rencontrer des difficultés pour organiser leurs vacances.
Face à ce constat, quel rôle devez-vous jouer en tant qu’employeur ? Et quels sont les outils à votre disposition pour gérer l’impact de l’inflation sur vos collaborateurs ? Epsor fait le tour de la question.
Si ce billet de blog vous est utile, n’hésitez pas à le partager auprès de votre réseau professionnel. Bonne lecture !
Quel est le rôle de l’entreprise en période d’inflation ?
Dans un contexte inflationniste, les entreprises ont tout intérêt à soutenir leurs collaborateurs face à l’inflation.
Accompagner ses collaborateurs face à l’inflation : un enjeu stratégique
Comme le montrent les premières manifestations et grèves qui se sont tenues en France depuis la rentrée 2022, l’inflation représente une menace pour la paix sociale au sein des organisations. Mais ce n’est pas tout… À l’heure de la « Démission silencieuse » et de la « Grande démission », l’augmentation générale des prix pourrait également entamer encore un engagement collaborateur déjà au plus bas et accentuer les difficultés de recrutement rencontrées dans certains secteurs.
Et pour cause, les travailleurs voient leur rémunération grignotée par l’inflation. Or, selon la société d’intérim Randstad, en 2022, le salaire et les avantages sociaux demeurent le principal critère d’attractivité et de motivation des salariés français. Épauler vos talents en période d’inflation revêt donc une dimension stratégique pour les garder engagés à vos côtés.
Une forte attente de la part des salariés
Pour les organisations, l’enjeu est d’autant plus grand que les salariés eux-mêmes expriment de fortes attentes à leur égard en ce qui concerne la lutte contre l’inflation. Selon l’étude OpinionWay pour Sdworks susmentionnée, 79 % des salariés considèrent en effet que le rôle de l’entreprise est d’aider les salariés à faire face à l’inflation.
Un appel que bon nombre de sociétés semblent déjà avoir entendu. En effet, selon le cabinet de conseil Willis Towers Watson, à l’échelle mondiale, 96 % d’entre elles ont attribué des augmentations salariales à leurs collaborateurs avec, à la clé, une augmentation réelle moyenne des salaires de 3,1 % rien que pour la France. Un chiffre record, pourtant encore bien en deçà du niveau de l’inflation…
Alors, outre les revalorisations salariales, quels sont les leviers à disposition des employeurs pour préserver leurs salariés contre les conséquences délétères de l’inflation ?
Quels outils mettre en place pour accompagner les salariés en période d’inflation ?
Les entreprises disposent d’une large gamme d’outils en vue d’aider leurs collaborateurs à faire face à l’inflation. À vous de choisir ceux qui correspondent aux besoins de vos équipes, au budget de votre structure, ainsi qu’au temps que vous pouvez y accorder pour leur mise en place.
La mutuelle d’entreprise
Les soins de santé, et notamment les frais dentaires et d’optique, peuvent peser lourd dans le budget des salariés. Proposer à ces derniers une bonne mutuelle d’entreprise (obligatoire) à un prix doux peut donc contribuer à maintenir leur pouvoir d’achat en période d’inflation.
Pour offrir les meilleures conditions de prise en charge à vos collaborateurs, pensez à renégocier votre assurance santé collective afin d’obtenir des garanties plus étendues tout en réduisant les cotisations dues par vos employés.
En cas de fin de non-recevoir de la part de votre assureur, tournez-vous vers un prestataire compétitif tel que Hoggo. Chez Epsor, l’adoption de cette solution a permis aux salariés et à l’entreprise d’économiser 9 % sur un an tout en bénéficiant d’une meilleure protection. Un pari gagnant !
Les aides et avantages sociaux
Plusieurs aides et avantages sociaux peuvent être mis en place par les employeurs en vue d’aider leurs collaborateurs à faire face à l’augmentation du coût de la vie :
- Les Chèques emploi-service universels (CESU) « préfinancés » destinés à financer des services d’aide à la personne (garde d’enfant, personnes âgées, ménage, etc.) ;
- Les Chèques vacances grâce auxquels les collaborateurs peuvent régler des frais d’hébergement, de transport, de restauration ou encore de loisirs sportifs et culturels ;
- Les allocations télétravail visant à compenser, dans la limite de 50 euros par mois et par télétravailleur, les dépenses engagées par les salariés qui officient à distance ;
- Les solutions de réductions portant sur des produits culturels ou de bien-être (abonnement Netflix, salle de sport, application de méditation, etc.), à l’instar de Leeto.
Les solutions de transport et de mobilité
L’augmentation du prix de l’énergie grève le budget des ménages français, et plus encore celui des 76 % d’actifs hexagonaux qui, selon Alphabet, utilisent leur voiture pour se rendre sur leur lieu de travail au quotidien. Pour aider leurs collaborateurs à faire face à cette problématique, les employeurs peuvent actionner deux leviers fiscalement avantageux :
- La Prime transport, destinée à rembourser les frais de carburant et d’alimentation électrique engagés par les collaborateurs pour leurs trajets domicile-travail dans la limite de 500 euros par an et par salarié ;
- Le Forfait mobilités durables, permettant d’indemniser, dans la limite de 700 euros par an et par salarié, les employés qui utilisent des modes de transport doux (vélo, trottinette électrique, covoiturage, etc.) pour se rendre au bureau.
Les solutions de restauration
Nous l’avons vu, en période d’inflation, plus de 60 % des collaborateurs limitent les dépenses liées à leur pause déjeuner. Pour aider les salariés à s’alimenter correctement et à moindre coût, les organisations disposent d’au moins deux outils :
- Les Titres-restaurant d’une valeur de 9,86 à 11,84 euros pris en charge jusqu’à 60 % par l’entreprise et exonérés de cotisations sociales à hauteur de 5,92 euros ;
- La mise en place de partenariats avec des restaurateurs ou fournisseurs locaux afin de faire bénéficier les collaborateurs de tarifs de groupe sur un ensemble de denrées alimentaires.
Les primes et revalorisations salariales
Les augmentations de salaire et le versement de primes sont bien entendu les solutions les plus directes en vue de compenser dans l’immédiat la baisse de pouvoir d’achat des collaborateurs. À ce titre, plusieurs dispositifs peuvent être envisagés :
- La Prime Macron ou Prime de Partage de la Valeur (PPV) qui permet d’allouer aux salariés gagnant moins de 3 fois le SMIC une prime pouvant aller jusqu’à 3000 euros (6000 en cas d’accord d’intéressement) exonérée d’impôt sur le revenu et de cotisations et contributions sociales ;
- Le cas échéant, la révision du modèle de rémunération de l’entreprise afin de diminuer la part de rémunération variable au profit du salaire fixe dans un contexte qui complique l’atteinte par les collaborateurs de leurs objectifs ;
- L’augmentation des salaires faibles afin d’apporter un soutien ciblé aux salariés les plus impactés par l’augmentation du coût de la vie.
L’épargne salariale et retraite
Selon notre Baromètre « Rémunération et avantages sociaux », l’épargne salariale et retraite est l’élément de rémunération favori des entreprises et de leurs salariés. Et pour cause, elle permet aux salariés de se constituer un pécule afin de financer des projets à moyen et long terme, le tout dans des conditions avantageuses.
Dans un contexte inflationniste, plusieurs dispositifs d’épargne salariale peuvent ainsi être envisagés :
- La mise en place d’un accord d’intéressement prévoyant l’attribution d’une prime d’intéressement aux collaborateurs lorsque des objectifs fixés par l’accord sont atteints ;
- Le versement d’un supplément d’intéressement, en complément des primes d’intéressement déjà octroyées, afin de renforcer le pouvoir d’achat des employés ;
- L’instauration d’une passerelle CET-PERCO permettant aux salariés d’alimenter leur PERCO ou leur PER en utilisant les jours épargnés sur leur CET (compte épargne temps).
Surtout, si vous disposez déjà d’un prestataire d’épargne salariale, pensez à challenger ce dernier afin d’offrir à vos collaborateurs les fonds les plus performants, le meilleur accompagnement et les frais les plus bas, à l’image de ce que propose Epsor.
La communication
Vous avez déjà mis en place certains de ces dispositifs ? Gardez en tête que la communication est clé pour que vos équipes se saisissent de ces avantages. Bon nombre de collaborateurs pourraient bénéficier d’avantages sociaux ou d’aides publiques, mais ne tirent pas profit de ces derniers faute d’en connaître l’existence.
En tant qu’employeur, vous pouvez remédier à cette situation en mettant en place des campagnes de communication internes régulières, tant pour les salariés bien installés que pour les nouvelles recrues.
Veillez par conséquent à valoriser les dispositifs mis en place par votre entreprise en communiquant fréquemment à leur propos et en expliquant aux équipes ce dont il s’agit, comment les actionner et où obtenir plus d’informations à leur sujet (auprès du CSE, du service RH ou du service client du prestataire par exemple).
Par ailleurs, en ce qui concerne les aides publiques, n’hésitez pas à implémenter des outils permettant à chacun d’identifier les aides auxquelles il a droit, à l’instar de Klaro.
Gérer l’impact de l’inflation sur les salariés : le mot de la fin
Face à l’inflation galopante, aider les collaborateurs à maintenir leur niveau de vie est un enjeu stratégique pour les entreprises qui souhaitent rester attractives, préserver l’engagement de leurs salariés et maintenir un climat social serein au sein de leur structure.
Les augmentations salariales déjà actées par de nombreuses organisations permettent de redonner immédiatement du pouvoir d’achat aux collaborateurs. Mais il ne s’agit pas là du seul levier à votre disposition en vue d’accompagner vos équipes face à l’inflation.
D’autres dispositifs plus ciblés, et souvent fiscalement avantageux, peuvent également être mis en place avec succès, le tout sans alimenter une potentielle spirale inflationniste.
Aides à la mobilité et à la restauration, mutuelle d’entreprise, épargne salariale, etc. : les solutions ne manquent pas en vue de soutenir les salariés face à l’inflation. À vous de choisir celles qui correspondent aux besoins spécifiques des parties prenantes de votre organisation.
RH : comment gérer l’impact de l’inflation sur mes salariés ?
Sommaire
1. L’épargne salariale et retraite, kézako ?
- L’épargne salariale, comment ça marche ?
- L’intéressement en bref
- Intéressement & start-ups/scale-ups, le combo parfait
- L’intéressement en chiffres
2. Une solution gagnant-gagnant !
- Des économies pour tous
- L’épargne salariale, un outil 360°
3. Mise en place de l’intéressement : tuto !
- 7 choses à savoir sur l’accord d’intéressement
- Les 3 grandes étapes à suivre
- Les règles d’or pour un accord réussi
- Use case #1: start-up de 200 collaborateurs
- Use case #2 : start-up de 45 collaborateurs
4. 5 conseils pour bien choisir son prestataire
- Le maître mot : la pédagogie
- Une épargne qui ressemble à vos salariés !
- L’importance d’une gamme d’investissement diversifiée • RSE : priorité aux valeurs de vos collaborateurs
- Frais transparents & compétitifs
5. (Bonus) Soigner les finitions !
- Les démarches administratives, on s’en occupe !
- Communiquez, communiquez... et communiquez !
Nous gérons l’épargne de leurs salariés
Dans la foulée de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine, la France est depuis plusieurs mois frappée par une importante hausse des prix à la consommation. Selon l’INSEE, en octobre 2022, l’Hexagone enregistre ainsi un taux d’inflation de 6,2 % sur un an.
Dans ce contexte, les salariés français voient leur pouvoir d’achat s’émousser. Selon une étude OpinionWay pour Sdworks, en septembre 2022, 86 % d’entre eux affirment en effet ressentir de plus en plus le poids de l’inflation. Concrètement, selon la même source, 61 % des employés tricolores déclarent limiter les dépenses liées à leurs pauses déjeuner et, selon une enquête OpinionWay pour Stairwage, 59 % disent rencontrer des difficultés pour organiser leurs vacances.
Face à ce constat, quel rôle devez-vous jouer en tant qu’employeur ? Et quels sont les outils à votre disposition pour gérer l’impact de l’inflation sur vos collaborateurs ? Epsor fait le tour de la question.
Si ce billet de blog vous est utile, n’hésitez pas à le partager auprès de votre réseau professionnel. Bonne lecture !
Quel est le rôle de l’entreprise en période d’inflation ?
Dans un contexte inflationniste, les entreprises ont tout intérêt à soutenir leurs collaborateurs face à l’inflation.
Accompagner ses collaborateurs face à l’inflation : un enjeu stratégique
Comme le montrent les premières manifestations et grèves qui se sont tenues en France depuis la rentrée 2022, l’inflation représente une menace pour la paix sociale au sein des organisations. Mais ce n’est pas tout… À l’heure de la « Démission silencieuse » et de la « Grande démission », l’augmentation générale des prix pourrait également entamer encore un engagement collaborateur déjà au plus bas et accentuer les difficultés de recrutement rencontrées dans certains secteurs.
Et pour cause, les travailleurs voient leur rémunération grignotée par l’inflation. Or, selon la société d’intérim Randstad, en 2022, le salaire et les avantages sociaux demeurent le principal critère d’attractivité et de motivation des salariés français. Épauler vos talents en période d’inflation revêt donc une dimension stratégique pour les garder engagés à vos côtés.
Une forte attente de la part des salariés
Pour les organisations, l’enjeu est d’autant plus grand que les salariés eux-mêmes expriment de fortes attentes à leur égard en ce qui concerne la lutte contre l’inflation. Selon l’étude OpinionWay pour Sdworks susmentionnée, 79 % des salariés considèrent en effet que le rôle de l’entreprise est d’aider les salariés à faire face à l’inflation.
Un appel que bon nombre de sociétés semblent déjà avoir entendu. En effet, selon le cabinet de conseil Willis Towers Watson, à l’échelle mondiale, 96 % d’entre elles ont attribué des augmentations salariales à leurs collaborateurs avec, à la clé, une augmentation réelle moyenne des salaires de 3,1 % rien que pour la France. Un chiffre record, pourtant encore bien en deçà du niveau de l’inflation…
Alors, outre les revalorisations salariales, quels sont les leviers à disposition des employeurs pour préserver leurs salariés contre les conséquences délétères de l’inflation ?
Quels outils mettre en place pour accompagner les salariés en période d’inflation ?
Les entreprises disposent d’une large gamme d’outils en vue d’aider leurs collaborateurs à faire face à l’inflation. À vous de choisir ceux qui correspondent aux besoins de vos équipes, au budget de votre structure, ainsi qu’au temps que vous pouvez y accorder pour leur mise en place.
La mutuelle d’entreprise
Les soins de santé, et notamment les frais dentaires et d’optique, peuvent peser lourd dans le budget des salariés. Proposer à ces derniers une bonne mutuelle d’entreprise (obligatoire) à un prix doux peut donc contribuer à maintenir leur pouvoir d’achat en période d’inflation.
Pour offrir les meilleures conditions de prise en charge à vos collaborateurs, pensez à renégocier votre assurance santé collective afin d’obtenir des garanties plus étendues tout en réduisant les cotisations dues par vos employés.
En cas de fin de non-recevoir de la part de votre assureur, tournez-vous vers un prestataire compétitif tel que Hoggo. Chez Epsor, l’adoption de cette solution a permis aux salariés et à l’entreprise d’économiser 9 % sur un an tout en bénéficiant d’une meilleure protection. Un pari gagnant !
Les aides et avantages sociaux
Plusieurs aides et avantages sociaux peuvent être mis en place par les employeurs en vue d’aider leurs collaborateurs à faire face à l’augmentation du coût de la vie :
- Les Chèques emploi-service universels (CESU) « préfinancés » destinés à financer des services d’aide à la personne (garde d’enfant, personnes âgées, ménage, etc.) ;
- Les Chèques vacances grâce auxquels les collaborateurs peuvent régler des frais d’hébergement, de transport, de restauration ou encore de loisirs sportifs et culturels ;
- Les allocations télétravail visant à compenser, dans la limite de 50 euros par mois et par télétravailleur, les dépenses engagées par les salariés qui officient à distance ;
- Les solutions de réductions portant sur des produits culturels ou de bien-être (abonnement Netflix, salle de sport, application de méditation, etc.), à l’instar de Leeto.
Les solutions de transport et de mobilité
L’augmentation du prix de l’énergie grève le budget des ménages français, et plus encore celui des 76 % d’actifs hexagonaux qui, selon Alphabet, utilisent leur voiture pour se rendre sur leur lieu de travail au quotidien. Pour aider leurs collaborateurs à faire face à cette problématique, les employeurs peuvent actionner deux leviers fiscalement avantageux :
- La Prime transport, destinée à rembourser les frais de carburant et d’alimentation électrique engagés par les collaborateurs pour leurs trajets domicile-travail dans la limite de 500 euros par an et par salarié ;
- Le Forfait mobilités durables, permettant d’indemniser, dans la limite de 700 euros par an et par salarié, les employés qui utilisent des modes de transport doux (vélo, trottinette électrique, covoiturage, etc.) pour se rendre au bureau.
Les solutions de restauration
Nous l’avons vu, en période d’inflation, plus de 60 % des collaborateurs limitent les dépenses liées à leur pause déjeuner. Pour aider les salariés à s’alimenter correctement et à moindre coût, les organisations disposent d’au moins deux outils :
- Les Titres-restaurant d’une valeur de 9,86 à 11,84 euros pris en charge jusqu’à 60 % par l’entreprise et exonérés de cotisations sociales à hauteur de 5,92 euros ;
- La mise en place de partenariats avec des restaurateurs ou fournisseurs locaux afin de faire bénéficier les collaborateurs de tarifs de groupe sur un ensemble de denrées alimentaires.
Les primes et revalorisations salariales
Les augmentations de salaire et le versement de primes sont bien entendu les solutions les plus directes en vue de compenser dans l’immédiat la baisse de pouvoir d’achat des collaborateurs. À ce titre, plusieurs dispositifs peuvent être envisagés :
- La Prime Macron ou Prime de Partage de la Valeur (PPV) qui permet d’allouer aux salariés gagnant moins de 3 fois le SMIC une prime pouvant aller jusqu’à 3000 euros (6000 en cas d’accord d’intéressement) exonérée d’impôt sur le revenu et de cotisations et contributions sociales ;
- Le cas échéant, la révision du modèle de rémunération de l’entreprise afin de diminuer la part de rémunération variable au profit du salaire fixe dans un contexte qui complique l’atteinte par les collaborateurs de leurs objectifs ;
- L’augmentation des salaires faibles afin d’apporter un soutien ciblé aux salariés les plus impactés par l’augmentation du coût de la vie.
L’épargne salariale et retraite
Selon notre Baromètre « Rémunération et avantages sociaux », l’épargne salariale et retraite est l’élément de rémunération favori des entreprises et de leurs salariés. Et pour cause, elle permet aux salariés de se constituer un pécule afin de financer des projets à moyen et long terme, le tout dans des conditions avantageuses.
Dans un contexte inflationniste, plusieurs dispositifs d’épargne salariale peuvent ainsi être envisagés :
- La mise en place d’un accord d’intéressement prévoyant l’attribution d’une prime d’intéressement aux collaborateurs lorsque des objectifs fixés par l’accord sont atteints ;
- Le versement d’un supplément d’intéressement, en complément des primes d’intéressement déjà octroyées, afin de renforcer le pouvoir d’achat des employés ;
- L’instauration d’une passerelle CET-PERCO permettant aux salariés d’alimenter leur PERCO ou leur PER en utilisant les jours épargnés sur leur CET (compte épargne temps).
Surtout, si vous disposez déjà d’un prestataire d’épargne salariale, pensez à challenger ce dernier afin d’offrir à vos collaborateurs les fonds les plus performants, le meilleur accompagnement et les frais les plus bas, à l’image de ce que propose Epsor.
La communication
Vous avez déjà mis en place certains de ces dispositifs ? Gardez en tête que la communication est clé pour que vos équipes se saisissent de ces avantages. Bon nombre de collaborateurs pourraient bénéficier d’avantages sociaux ou d’aides publiques, mais ne tirent pas profit de ces derniers faute d’en connaître l’existence.
En tant qu’employeur, vous pouvez remédier à cette situation en mettant en place des campagnes de communication internes régulières, tant pour les salariés bien installés que pour les nouvelles recrues.
Veillez par conséquent à valoriser les dispositifs mis en place par votre entreprise en communiquant fréquemment à leur propos et en expliquant aux équipes ce dont il s’agit, comment les actionner et où obtenir plus d’informations à leur sujet (auprès du CSE, du service RH ou du service client du prestataire par exemple).
Par ailleurs, en ce qui concerne les aides publiques, n’hésitez pas à implémenter des outils permettant à chacun d’identifier les aides auxquelles il a droit, à l’instar de Klaro.
Gérer l’impact de l’inflation sur les salariés : le mot de la fin
Face à l’inflation galopante, aider les collaborateurs à maintenir leur niveau de vie est un enjeu stratégique pour les entreprises qui souhaitent rester attractives, préserver l’engagement de leurs salariés et maintenir un climat social serein au sein de leur structure.
Les augmentations salariales déjà actées par de nombreuses organisations permettent de redonner immédiatement du pouvoir d’achat aux collaborateurs. Mais il ne s’agit pas là du seul levier à votre disposition en vue d’accompagner vos équipes face à l’inflation.
D’autres dispositifs plus ciblés, et souvent fiscalement avantageux, peuvent également être mis en place avec succès, le tout sans alimenter une potentielle spirale inflationniste.
Aides à la mobilité et à la restauration, mutuelle d’entreprise, épargne salariale, etc. : les solutions ne manquent pas en vue de soutenir les salariés face à l’inflation. À vous de choisir celles qui correspondent aux besoins spécifiques des parties prenantes de votre organisation.