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Pourquoi mettre des fonds indiciels dans votre épargne salariale a du sens ?
Pourquoi mettre des fonds indiciels dans votre épargne salariale a du sens ?
Epargnants
21
 
April
 
2023
6
 minutes

Pourquoi mettre des fonds indiciels dans votre épargne salariale a du sens ?

En épargne salariale comme pour toute démarche d’investissements financiers, l’épargnant protège ses placements grâce à la diversification. À ce titre, la gestion indicielle vient en complément d’une gestion dite de conviction largement répandue. Explications et conseils.
Thomas Perus
Responsable des investissements
Le saviez-vous ?
La gestion indicielle est un type de gestion dite “passive” : son objectif est de répliquer strictement la performance d'indices comme le CAC 40 ou le S&P 500.
On parle de gestion passive car le gérant n'a pas d'impact sur la sélection des sociétés ni dans les allocations au sein du portefeuille. 

La qualité de l’information au cœur de la gestion active

Commençons par se rappeler les bases de la gestion active. Acquérir des actions ou des parts de fonds et investir dans des entreprises ou des thématiques revient à faire des choix en fonction de vos convictions ou celles des gérants à qui vous confiez votre épargne salariale. En finance, cela s’appelle la gestion active, la gestion de conviction ou encore la gestion discrétionnaire.

Le principe est d’analyser la santé financière et les perspectives de développement des entreprises :
- quelle est l’évolution du chiffre d’affaires ?
- quel est le niveau de rentabilité de l’entreprise ?
- quels sont les clients ciblés ?
- comment se remplit le carnet de commandes ?
- quelles sont les difficultés à résoudre ?

 

Ensuite, il s’agit d’acheter ou de vendre les actions ou les titres des sociétés qui semblent offrir la plus grande probabilité de voir leurs activités et leurs revenus croître dans un horizon de quelques jours, quelques semaines, quelques mois. La perspective d’une vente des titres à un prix plus élevé motive un achat.

 

Recherche de données : un retour sur investissement pas toujours payant

Le principe de la gestion active repose donc sur une sélection de titres dont la valeur va augmenter, ou pas. La qualité des analyses du gérant, mais aussi l'existence d'évènements extérieurs, vont confirmer ou infirmer les anticipations. Ces dernières nécessitent des études précises et fouillées sur chaque entreprise pour comprendre son mode de fonctionnement, ses forces, ses faiblesses, ses décisions, sa stratégie, le profil de ses dirigeants, son impact environnemental, sa politique sociale, ses règles de gouvernance...
Un travail minutieux mené par plusieurs personnes, car les données à prendre en compte sont nombreuses pour optimiser les choix faits et réaliser une performance satisfaisante.

 

D’ailleurs, cette gestion active demande d’appliquer une grille de lecture qui permet à chaque gérant de faire des choix différents des autres, quand bien même ils utilisent les mêmes données de départ. Ce qui explique aussi des performances très variées, au-dessus ou en-dessous de la moyenne des marchés représentée par les indices boursiers comme le CAC 40, le Dow Jones ou le Dax 30. Le risque de perte de capital existe. Il est contenu à la condition d’un portefeuille diversifié en secteurs économiques, tailles d’entreprises et en zones géographiques. Ainsi, les pertes sur un titre peuvent être compensées par les gains avec les autres titres.

 

Gestion indicielle : faire le choix de suivre l’orientation des marchés

Selon une étude de MorningStar portant sur 3 000 fonds actifs, 43 % ont battu les indices en 2022. Autrement dit, près de 6 fonds sur 10 ont été moins performants que la moyenne des marchés. Ce constat n’est pas nouveau.

Il permet le développement d’un autre style de gestion : la gestion passive, appelée aussi gestion indicielle. Cette approche considère qu’il est plus performant à long terme de reproduire la composition d’un indice que de procéder à des choix de valeurs. D’ailleurs, l’année 2023 pourrait être une année charnière : les actifs en gestion passive pourraient dépasser ceux en gestion active.

 

Quelles sont les forces de la gestion indicielle ?

Cet engouement s’appuie sur plusieurs motivations. La première porte sur les frais de gestion. Ici, le choix des titres ne repose pas sur une analyse fine et détaillée, mais seulement sur la réplication d’un indice de référence comme le CAC 40, le Nasdaq ou encore le Nikkei. De manière mécanique, les charges étant moins élevées que la gestion active, la performance de la gestion passive est plus élevée, toute chose égale par ailleurs.

 

Investir sur le long terme

La seconde motivation concerne les choix d’investissement à faire : ils sont beaucoup moins nombreux et fréquents. C’est d’ailleurs pour cette raison que la gestion indicielle convient bien à l’approche d’investissement à long terme des produits d’épargne salariale : la performance suit l’évolution de l’indice choisi. Il ne s’agit pas de faire des arbitrages comme cela pourrait être le cas avec une gestion de conviction, mais bien de tirer avantage de l’évolution des marchés sur un temps long, au moins une dizaine d’années.

 

Un choix large d’indices

La troisième motivation à s’intéresser à la gestion passive vient de la large gamme de fonds. Depuis une dizaine d'années, de nombreux indices ont été créés et se créent encore. Aux côtés des indices des grandes capitalisations boursières à travers le monde (CAC 40, S&P 500…), il existe des milliers d’indices dits composites : secteurs, types d’entreprises, zones géographiques, critères ESG (environnement, social, gouvernance).

⚠️ Cette multitude de stratégies peut représenter un frein pour un épargnant néophyte, car il peut se retrouver face aux mêmes problématiques qu’avec la gestion active : ai-je fait le bon choix d’indice ? En effet, elle peut créer un biais et limiter la diversification d’un portefeuille d'investissement si les actions composant l’indice se ressemblent trop. 

Par exemple, les indices liés aux entreprises du secteur de l’énergie ou de la banque peuvent subir des pertes plus fortes ou des hausses plus importantes qu’un indice qui n’est pas dédié à un secteur économique. Mieux vaut choisir un indice généraliste qui inclut des entreprises de secteurs différents, tailles d’entreprises, régions… C’est le choix fait par Epsor dans son offre de gestion indicielle.

 

Quelques inconvénients à connaître

En revanche, contrairement à la gestion de conviction, quel que soit l’indice choisi, vous ne ferez pas une performance inférieure. Dans la même logique, vous ne devez pas vous attendre à réaliser une surperformance.

Il faut aussi savoir que la gestion passive repose sur une réplique parfaite de la composition d’un indice. L’épargnant ne détient donc pas en direct les titres ni ne participe aux assemblées générales comme cela peut être le cas avec la gestion active. Ainsi, il n’a pas la possibilité d’orienter les choix faits par une entreprise. Pour avoir de l’impact ou s'assurer de l’application de critères ESG, mieux vaut opter pour un fonds en gestion active qui va vous assurer un réel travail d’évaluation et de mesure d’impact, qui n’existe pas en gestion passive.

 

Les solutions indicielles en épargne salariale

Parmi les solutions de placements associées à la gestion indicielle, il y a les ETF (Exchange-Traded Fund). Ce sont des fonds qui répliquent un indice en actions, obligations, en devise ou de matières premières. Leur achat et leur vente fonctionnent comme des actions. Ils sont cotés et échangés en continu tout au long de la journée, mais pour un prix et un coût moins élevé. Malheureusement, vous ne pouvez pas en acquérir en direct à travers votre plan d’épargne salariale et retraite. Pour néanmoins profiter des avantages des ETF, vous pouvez acquérir des parts de fonds d’allocation ETF, comme ceux proposés par Epsor.

À côté, il y a des fonds indiciels qui répliquent eux aussi un indice, mais leur valeur n'est calculée qu’une fois par jour après la clôture. Le montant de la part peut être plus élevé qu’un ETF avec des frais également plus importants et proches d’un fonds de gestion active.

En conclusion

La gestion indicielle apporte un élément de diversification supplémentaire dans les placements proposés en épargne salariale. Comme pour tout produit financier, la performance obtenue est fonction de votre horizon d’investissement et de votre niveau de risque que vous estimez acceptable.

A ce titre, les épargnants à l’aise avec les concepts économiques et financiers seront plus à même de bien comprendre la nature de l’indice associé au fonds choisi. Si vous avez peu d’appétence, nous vous recommandons d’investir entre 10 à 30% de votre épargne salariale, mais surtout d’échanger avec nos conseillers financiers pour vous assurer que votre choix est en ligne avec votre sensibilité au risque.

Les épargnants les plus aguerris et au fait des risques pris, notamment des éventuelles moins-values, peuvent envisager d’être totalement investis en gestion indicielle. Pour autant, il paraît raisonnable de rechercher un équilibre entre gestion active et gestion passive pour tenir compte des aléas des marchés, qui sont tour à tour favorables et défavorables à l’une ou l’autre, dans l’objectif d’optimiser vos gains.

À bientôt sur le blog Epsor !

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Pourquoi mettre des fonds indiciels dans votre épargne salariale a du sens ?
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Pourquoi mettre des fonds indiciels dans votre épargne salariale a du sens ?

Sommaire

1. L’épargne salariale et retraite, kézako ?
  • L’épargne salariale, comment ça marche ?
  • L’intéressement en bref
  • Intéressement & start-ups/scale-ups, le combo parfait
  • L’intéressement en chiffres
2. Une solution gagnant-gagnant !
  • Des économies pour tous
  • L’épargne salariale, un outil 360°
3. Mise en place de l’intéressement : tuto !
  • 7 choses à savoir sur l’accord d’intéressement
  • Les 3 grandes étapes à suivre
  • Les règles d’or pour un accord réussi
  • Use case #1: start-up de 200 collaborateurs
  • Use case #2 : start-up de 45 collaborateurs
4. 5 conseils pour bien choisir son prestataire
  • Le maître mot : la pédagogie
  • Une épargne qui ressemble à vos salariés !
  • L’importance d’une gamme d’investissement diversifiée • RSE : priorité aux valeurs de vos collaborateurs
  • Frais transparents & compétitifs
5. (Bonus) Soigner les finitions !
  • Les démarches administratives, on s’en occupe !
  • Communiquez, communiquez... et communiquez !
Nous gérons l’épargne de leurs salariés
Le saviez-vous ?
La gestion indicielle est un type de gestion dite “passive” : son objectif est de répliquer strictement la performance d'indices comme le CAC 40 ou le S&P 500.
On parle de gestion passive car le gérant n'a pas d'impact sur la sélection des sociétés ni dans les allocations au sein du portefeuille. 

La qualité de l’information au cœur de la gestion active

Commençons par se rappeler les bases de la gestion active. Acquérir des actions ou des parts de fonds et investir dans des entreprises ou des thématiques revient à faire des choix en fonction de vos convictions ou celles des gérants à qui vous confiez votre épargne salariale. En finance, cela s’appelle la gestion active, la gestion de conviction ou encore la gestion discrétionnaire.

Le principe est d’analyser la santé financière et les perspectives de développement des entreprises :
- quelle est l’évolution du chiffre d’affaires ?
- quel est le niveau de rentabilité de l’entreprise ?
- quels sont les clients ciblés ?
- comment se remplit le carnet de commandes ?
- quelles sont les difficultés à résoudre ?

 

Ensuite, il s’agit d’acheter ou de vendre les actions ou les titres des sociétés qui semblent offrir la plus grande probabilité de voir leurs activités et leurs revenus croître dans un horizon de quelques jours, quelques semaines, quelques mois. La perspective d’une vente des titres à un prix plus élevé motive un achat.

 

Recherche de données : un retour sur investissement pas toujours payant

Le principe de la gestion active repose donc sur une sélection de titres dont la valeur va augmenter, ou pas. La qualité des analyses du gérant, mais aussi l'existence d'évènements extérieurs, vont confirmer ou infirmer les anticipations. Ces dernières nécessitent des études précises et fouillées sur chaque entreprise pour comprendre son mode de fonctionnement, ses forces, ses faiblesses, ses décisions, sa stratégie, le profil de ses dirigeants, son impact environnemental, sa politique sociale, ses règles de gouvernance...
Un travail minutieux mené par plusieurs personnes, car les données à prendre en compte sont nombreuses pour optimiser les choix faits et réaliser une performance satisfaisante.

 

D’ailleurs, cette gestion active demande d’appliquer une grille de lecture qui permet à chaque gérant de faire des choix différents des autres, quand bien même ils utilisent les mêmes données de départ. Ce qui explique aussi des performances très variées, au-dessus ou en-dessous de la moyenne des marchés représentée par les indices boursiers comme le CAC 40, le Dow Jones ou le Dax 30. Le risque de perte de capital existe. Il est contenu à la condition d’un portefeuille diversifié en secteurs économiques, tailles d’entreprises et en zones géographiques. Ainsi, les pertes sur un titre peuvent être compensées par les gains avec les autres titres.

 

Gestion indicielle : faire le choix de suivre l’orientation des marchés

Selon une étude de MorningStar portant sur 3 000 fonds actifs, 43 % ont battu les indices en 2022. Autrement dit, près de 6 fonds sur 10 ont été moins performants que la moyenne des marchés. Ce constat n’est pas nouveau.

Il permet le développement d’un autre style de gestion : la gestion passive, appelée aussi gestion indicielle. Cette approche considère qu’il est plus performant à long terme de reproduire la composition d’un indice que de procéder à des choix de valeurs. D’ailleurs, l’année 2023 pourrait être une année charnière : les actifs en gestion passive pourraient dépasser ceux en gestion active.

 

Quelles sont les forces de la gestion indicielle ?

Cet engouement s’appuie sur plusieurs motivations. La première porte sur les frais de gestion. Ici, le choix des titres ne repose pas sur une analyse fine et détaillée, mais seulement sur la réplication d’un indice de référence comme le CAC 40, le Nasdaq ou encore le Nikkei. De manière mécanique, les charges étant moins élevées que la gestion active, la performance de la gestion passive est plus élevée, toute chose égale par ailleurs.

 

Investir sur le long terme

La seconde motivation concerne les choix d’investissement à faire : ils sont beaucoup moins nombreux et fréquents. C’est d’ailleurs pour cette raison que la gestion indicielle convient bien à l’approche d’investissement à long terme des produits d’épargne salariale : la performance suit l’évolution de l’indice choisi. Il ne s’agit pas de faire des arbitrages comme cela pourrait être le cas avec une gestion de conviction, mais bien de tirer avantage de l’évolution des marchés sur un temps long, au moins une dizaine d’années.

 

Un choix large d’indices

La troisième motivation à s’intéresser à la gestion passive vient de la large gamme de fonds. Depuis une dizaine d'années, de nombreux indices ont été créés et se créent encore. Aux côtés des indices des grandes capitalisations boursières à travers le monde (CAC 40, S&P 500…), il existe des milliers d’indices dits composites : secteurs, types d’entreprises, zones géographiques, critères ESG (environnement, social, gouvernance).

⚠️ Cette multitude de stratégies peut représenter un frein pour un épargnant néophyte, car il peut se retrouver face aux mêmes problématiques qu’avec la gestion active : ai-je fait le bon choix d’indice ? En effet, elle peut créer un biais et limiter la diversification d’un portefeuille d'investissement si les actions composant l’indice se ressemblent trop. 

Par exemple, les indices liés aux entreprises du secteur de l’énergie ou de la banque peuvent subir des pertes plus fortes ou des hausses plus importantes qu’un indice qui n’est pas dédié à un secteur économique. Mieux vaut choisir un indice généraliste qui inclut des entreprises de secteurs différents, tailles d’entreprises, régions… C’est le choix fait par Epsor dans son offre de gestion indicielle.

 

Quelques inconvénients à connaître

En revanche, contrairement à la gestion de conviction, quel que soit l’indice choisi, vous ne ferez pas une performance inférieure. Dans la même logique, vous ne devez pas vous attendre à réaliser une surperformance.

Il faut aussi savoir que la gestion passive repose sur une réplique parfaite de la composition d’un indice. L’épargnant ne détient donc pas en direct les titres ni ne participe aux assemblées générales comme cela peut être le cas avec la gestion active. Ainsi, il n’a pas la possibilité d’orienter les choix faits par une entreprise. Pour avoir de l’impact ou s'assurer de l’application de critères ESG, mieux vaut opter pour un fonds en gestion active qui va vous assurer un réel travail d’évaluation et de mesure d’impact, qui n’existe pas en gestion passive.

 

Les solutions indicielles en épargne salariale

Parmi les solutions de placements associées à la gestion indicielle, il y a les ETF (Exchange-Traded Fund). Ce sont des fonds qui répliquent un indice en actions, obligations, en devise ou de matières premières. Leur achat et leur vente fonctionnent comme des actions. Ils sont cotés et échangés en continu tout au long de la journée, mais pour un prix et un coût moins élevé. Malheureusement, vous ne pouvez pas en acquérir en direct à travers votre plan d’épargne salariale et retraite. Pour néanmoins profiter des avantages des ETF, vous pouvez acquérir des parts de fonds d’allocation ETF, comme ceux proposés par Epsor.

À côté, il y a des fonds indiciels qui répliquent eux aussi un indice, mais leur valeur n'est calculée qu’une fois par jour après la clôture. Le montant de la part peut être plus élevé qu’un ETF avec des frais également plus importants et proches d’un fonds de gestion active.

En conclusion

La gestion indicielle apporte un élément de diversification supplémentaire dans les placements proposés en épargne salariale. Comme pour tout produit financier, la performance obtenue est fonction de votre horizon d’investissement et de votre niveau de risque que vous estimez acceptable.

A ce titre, les épargnants à l’aise avec les concepts économiques et financiers seront plus à même de bien comprendre la nature de l’indice associé au fonds choisi. Si vous avez peu d’appétence, nous vous recommandons d’investir entre 10 à 30% de votre épargne salariale, mais surtout d’échanger avec nos conseillers financiers pour vous assurer que votre choix est en ligne avec votre sensibilité au risque.

Les épargnants les plus aguerris et au fait des risques pris, notamment des éventuelles moins-values, peuvent envisager d’être totalement investis en gestion indicielle. Pour autant, il paraît raisonnable de rechercher un équilibre entre gestion active et gestion passive pour tenir compte des aléas des marchés, qui sont tour à tour favorables et défavorables à l’une ou l’autre, dans l’objectif d’optimiser vos gains.

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