Intégrer des critères RSE à votre accord d'intéressement
L'intégration de critères extra-financiers ou RSE dans les accords d'intéressement est une tendance croissante parmi les entreprises françaises. En effet, 35 % des grandes entreprises incluent au moins un critère RSE dans leur accord d’intéressement, selon une étude réalisée par le cabinet de conseil en épargne d’entreprise et en protection sociale EPS Partenaires.
Chez Epsor, nous croyons fermement que cette approche est non seulement possible, mais aussi bénéfique pour engager les salariés et renforcer la politique RSE de l'entreprise.
Rappels sur l'accord d'intéressement
L'accord d'intéressement est un dispositif permettant aux entreprises de partager une partie de leurs résultats ou de leurs performances avec leurs salariés. Il repose sur des critères de performance définis à l'avance, qui peuvent être financiers ou extra-financiers. L'intégration de critères RSE dans ces accords permet de lier la performance économique de l'entreprise à ses engagements sociaux et environnementaux.
Faire de l'accord d'intéressement un pilier de la politique RSE
Intégrer des critères RSE dans l'accord d'intéressement permet de faire de ce dispositif un véritable pilier de la politique RSE de l'entreprise. Cela envoie un signal fort aux salariés et aux parties prenantes sur l'engagement de l'entreprise en matière de développement durable. En outre, cela peut renforcer la motivation et l'engagement des salariés, qui se sentent ainsi plus impliqués dans les objectifs RSE de l'entreprise.
Les différents critères RSE ou ESG à sélectionner
Il existe plusieurs critères RSE ou ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) que vous pouvez intégrer dans votre accord d'intéressement. Voici quelques exemples concrets :
- Critères Environnementaux :
- Réduction des émissions de CO2 (Réduire de 5% par an les émissions de CO2)
- Utilisation d'énergies renouvelables (Augmenter de 10% la part des énergies renouvelables dans la consommation de l’entreprise)
- Gestion des déchets et recyclage (Réduire de 20% les déchets non recyclés d'ici la fin de l'année)
- Critères Sociaux :
- Diversité et inclusion (Augmenter de 5% le nombre de femmes cadres d'ici 2024.)
- Formation et développement des compétences (Offrir 10 heures de formation par an à chaque employé)
- Critères de Gouvernance
- Engagement communautaire et responsabilité sociale (Investir 1% du chiffre d'affaires annuel dans des projets à impact)
Exemples concrets d'entreprises
Nous vous présentons 4 exemples concrets d’entreprises ayant mis en place un critère extra-financier
Exemple 1 : OVH Cloud
Salariés : 5 000 collaborateurs
Chiffre clé : Intéressement lié à 60 % à la dimension ESG
“Aujourd’hui, notre accord d’intéressement repose à 30 % sur la croissance de chiffre d’affaires, à 30 % sur la consommation énergétique, à 10 % sur la croissance de l’EBITDA et à 30 % sur l’attraction et la fidélisation des collaborateurs. Donc 60 % de l’accord d’intéressement est lié à la dimension ESG.”
Exemple 2 : InVivo
Salariés : 12 500 collaborateurs
Critères RSE Intégrés :
- Le taux de fréquence des accidents du travail ;
- Les émissions de gaz à effet de serre ;
- Les offres à impact positif ;
Spécificité : L’accord d’intéressement du groupe comprend un bonus extra-financier défini au travers des 3 indicateurs ci-dessus. Si les objectifs RSE de l’entreprise sont atteints ou dépassés : l’enveloppe d’intéressement augmente.
Exemple 3 : Orange
Salariés : 14 000 collaborateurs
Critères RSE Intégrés : 15% de l’intéressement est directement indexé sur la réduction des émissions de GES et 35% sur la qualité du service client.
Spécificité : Le nouvel accord signé par l’entreprise impose une répartition des critères financiers et extra-financiers à 50/50 contre 60/40 précédemment.
Exemple 4 : Norac Foods
Salariés : 28 000 collaborateurs
Critères RSE Intégrés : Augmentation du score de l’entreprise au label B Corp.
"Chaque année, nous sélectionnions un critère RSE, et dès lors que l’on gagnait 2 points supplémentaires au score B Corp, cela déclenchait un abondement sur l’intéressement !”
Comment s'y prendre ?
Les cas de figure sont nombreux et les manières de se lancer dans la négociation d’un accord sont variées. Pour illustrer et aider à la compréhension des contextes, il est possible d’identifier trois cadres et contextes de négociation.
Cas n°1 : Partir de zéro
Dans ce cas de figure, l’entreprise n’a pas encore établi un diagnostic de situation et son niveau de maturité sur les questions environnementales est peu important. L’accord d’intéressement est ici un point de départ, la marque d’une volonté à se saisir de ces questions. Un diagnostic de situation semble incontournable et un préalable. Ici, l’accord d’intéressement sera un objectif de moyen/long terme, un moteur pour engager une dynamique d’entreprise.
Cas n°2 : S’appuyer sur les orientations de l’entreprise
Dans le cadre de négociations, les partenaires sociaux s’appuient souvent sur des réflexions et des axes de travail déjà établis. Les principaux enjeux environnementaux ont probablement été présentés par la direction et discutés avec les représentants du personnel. Depuis la loi Climat, les conséquences environnementales de l’activité font partie intégrante des consultations récurrentes. Ces éléments peuvent constituer une base de travail solide pour les négociations relatives à l’intéressement.
Le travail consistera à se concentrer sur les enjeux environnementaux majeurs pour l’entreprise et à trouver les critères et indicateurs clés. L’enjeu sera de bien identifier les éléments sur lesquels les équipes pourront peser et de traduire une volonté opérationnelle à travers le dispositif motivant d’intéressement.
Cas n°3 : Intégrer un accord d’Intéressement dans une démarche RSE
Beaucoup d’organisations mettent en place des stratégies RSE, une démarche volontaire souvent pensée par les directions générales et les départements RSE. Cependant, l’inclusion du plus grand nombre fait souvent défaut et l’appropriation par les salariés est souvent questionnée. Les politiques RSE suscitent parfois critiquées pour leur approche perçue comme trop axée sur le marketing et pour le manque d’ambition des plans d’actions.
Pour dépasser ces limites, le levier de l’intéressement peut être utile. La mise en place d’une stratégie RSE implique un degré de maturité concernant les enjeux environnementaux. Pourquoi ne pas s’appuyer sur le travail déjà engagé et coupler la démarche à un accord d’intéressement ? Ce dernier permettra de déployer un plan de transformation des pratiques et d’aligner les objectifs au sein de l’organisation des partenaires sociaux, du management et des salariés.
Le mot de la fin…
Intégrer des critères RSE dans votre accord d'intéressement est non seulement possible, mais aussi bénéfique pour votre entreprise et vos salariés. En faisant de ce dispositif un pilier de votre politique RSE, vous pouvez renforcer votre engagement en matière de développement durable et motiver vos salariés à s'impliquer davantage dans les objectifs de l'entreprise.
Pour en savoir plus sur l'intégration des critères RSE dans votre accord d'intéressement,
- Téléchargez notre Guide sur l'épargne salariale engagée
- Prenez rendez-vous avec notre responsable RSE.
Nous sommes là pour vous accompagner dans cette démarche et vous aider à faire de votre accord d'intéressement un véritable levier de performance et d'engagement.
Intégrer des critères RSE à votre accord d'intéressement
Sommaire
1. L’épargne salariale et retraite, kézako ?
- L’épargne salariale, comment ça marche ?
- L’intéressement en bref
- Intéressement & start-ups/scale-ups, le combo parfait
- L’intéressement en chiffres
2. Une solution gagnant-gagnant !
- Des économies pour tous
- L’épargne salariale, un outil 360°
3. Mise en place de l’intéressement : tuto !
- 7 choses à savoir sur l’accord d’intéressement
- Les 3 grandes étapes à suivre
- Les règles d’or pour un accord réussi
- Use case #1: start-up de 200 collaborateurs
- Use case #2 : start-up de 45 collaborateurs
4. 5 conseils pour bien choisir son prestataire
- Le maître mot : la pédagogie
- Une épargne qui ressemble à vos salariés !
- L’importance d’une gamme d’investissement diversifiée • RSE : priorité aux valeurs de vos collaborateurs
- Frais transparents & compétitifs
5. (Bonus) Soigner les finitions !
- Les démarches administratives, on s’en occupe !
- Communiquez, communiquez... et communiquez !
Nous gérons l’épargne de leurs salariés
L'intégration de critères extra-financiers ou RSE dans les accords d'intéressement est une tendance croissante parmi les entreprises françaises. En effet, 35 % des grandes entreprises incluent au moins un critère RSE dans leur accord d’intéressement, selon une étude réalisée par le cabinet de conseil en épargne d’entreprise et en protection sociale EPS Partenaires.
Chez Epsor, nous croyons fermement que cette approche est non seulement possible, mais aussi bénéfique pour engager les salariés et renforcer la politique RSE de l'entreprise.
Rappels sur l'accord d'intéressement
L'accord d'intéressement est un dispositif permettant aux entreprises de partager une partie de leurs résultats ou de leurs performances avec leurs salariés. Il repose sur des critères de performance définis à l'avance, qui peuvent être financiers ou extra-financiers. L'intégration de critères RSE dans ces accords permet de lier la performance économique de l'entreprise à ses engagements sociaux et environnementaux.
Faire de l'accord d'intéressement un pilier de la politique RSE
Intégrer des critères RSE dans l'accord d'intéressement permet de faire de ce dispositif un véritable pilier de la politique RSE de l'entreprise. Cela envoie un signal fort aux salariés et aux parties prenantes sur l'engagement de l'entreprise en matière de développement durable. En outre, cela peut renforcer la motivation et l'engagement des salariés, qui se sentent ainsi plus impliqués dans les objectifs RSE de l'entreprise.
Les différents critères RSE ou ESG à sélectionner
Il existe plusieurs critères RSE ou ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) que vous pouvez intégrer dans votre accord d'intéressement. Voici quelques exemples concrets :
- Critères Environnementaux :
- Réduction des émissions de CO2 (Réduire de 5% par an les émissions de CO2)
- Utilisation d'énergies renouvelables (Augmenter de 10% la part des énergies renouvelables dans la consommation de l’entreprise)
- Gestion des déchets et recyclage (Réduire de 20% les déchets non recyclés d'ici la fin de l'année)
- Critères Sociaux :
- Diversité et inclusion (Augmenter de 5% le nombre de femmes cadres d'ici 2024.)
- Formation et développement des compétences (Offrir 10 heures de formation par an à chaque employé)
- Critères de Gouvernance
- Engagement communautaire et responsabilité sociale (Investir 1% du chiffre d'affaires annuel dans des projets à impact)
Exemples concrets d'entreprises
Nous vous présentons 4 exemples concrets d’entreprises ayant mis en place un critère extra-financier
Exemple 1 : OVH Cloud
Salariés : 5 000 collaborateurs
Chiffre clé : Intéressement lié à 60 % à la dimension ESG
“Aujourd’hui, notre accord d’intéressement repose à 30 % sur la croissance de chiffre d’affaires, à 30 % sur la consommation énergétique, à 10 % sur la croissance de l’EBITDA et à 30 % sur l’attraction et la fidélisation des collaborateurs. Donc 60 % de l’accord d’intéressement est lié à la dimension ESG.”
Exemple 2 : InVivo
Salariés : 12 500 collaborateurs
Critères RSE Intégrés :
- Le taux de fréquence des accidents du travail ;
- Les émissions de gaz à effet de serre ;
- Les offres à impact positif ;
Spécificité : L’accord d’intéressement du groupe comprend un bonus extra-financier défini au travers des 3 indicateurs ci-dessus. Si les objectifs RSE de l’entreprise sont atteints ou dépassés : l’enveloppe d’intéressement augmente.
Exemple 3 : Orange
Salariés : 14 000 collaborateurs
Critères RSE Intégrés : 15% de l’intéressement est directement indexé sur la réduction des émissions de GES et 35% sur la qualité du service client.
Spécificité : Le nouvel accord signé par l’entreprise impose une répartition des critères financiers et extra-financiers à 50/50 contre 60/40 précédemment.
Exemple 4 : Norac Foods
Salariés : 28 000 collaborateurs
Critères RSE Intégrés : Augmentation du score de l’entreprise au label B Corp.
"Chaque année, nous sélectionnions un critère RSE, et dès lors que l’on gagnait 2 points supplémentaires au score B Corp, cela déclenchait un abondement sur l’intéressement !”
Comment s'y prendre ?
Les cas de figure sont nombreux et les manières de se lancer dans la négociation d’un accord sont variées. Pour illustrer et aider à la compréhension des contextes, il est possible d’identifier trois cadres et contextes de négociation.
Cas n°1 : Partir de zéro
Dans ce cas de figure, l’entreprise n’a pas encore établi un diagnostic de situation et son niveau de maturité sur les questions environnementales est peu important. L’accord d’intéressement est ici un point de départ, la marque d’une volonté à se saisir de ces questions. Un diagnostic de situation semble incontournable et un préalable. Ici, l’accord d’intéressement sera un objectif de moyen/long terme, un moteur pour engager une dynamique d’entreprise.
Cas n°2 : S’appuyer sur les orientations de l’entreprise
Dans le cadre de négociations, les partenaires sociaux s’appuient souvent sur des réflexions et des axes de travail déjà établis. Les principaux enjeux environnementaux ont probablement été présentés par la direction et discutés avec les représentants du personnel. Depuis la loi Climat, les conséquences environnementales de l’activité font partie intégrante des consultations récurrentes. Ces éléments peuvent constituer une base de travail solide pour les négociations relatives à l’intéressement.
Le travail consistera à se concentrer sur les enjeux environnementaux majeurs pour l’entreprise et à trouver les critères et indicateurs clés. L’enjeu sera de bien identifier les éléments sur lesquels les équipes pourront peser et de traduire une volonté opérationnelle à travers le dispositif motivant d’intéressement.
Cas n°3 : Intégrer un accord d’Intéressement dans une démarche RSE
Beaucoup d’organisations mettent en place des stratégies RSE, une démarche volontaire souvent pensée par les directions générales et les départements RSE. Cependant, l’inclusion du plus grand nombre fait souvent défaut et l’appropriation par les salariés est souvent questionnée. Les politiques RSE suscitent parfois critiquées pour leur approche perçue comme trop axée sur le marketing et pour le manque d’ambition des plans d’actions.
Pour dépasser ces limites, le levier de l’intéressement peut être utile. La mise en place d’une stratégie RSE implique un degré de maturité concernant les enjeux environnementaux. Pourquoi ne pas s’appuyer sur le travail déjà engagé et coupler la démarche à un accord d’intéressement ? Ce dernier permettra de déployer un plan de transformation des pratiques et d’aligner les objectifs au sein de l’organisation des partenaires sociaux, du management et des salariés.
Le mot de la fin…
Intégrer des critères RSE dans votre accord d'intéressement est non seulement possible, mais aussi bénéfique pour votre entreprise et vos salariés. En faisant de ce dispositif un pilier de votre politique RSE, vous pouvez renforcer votre engagement en matière de développement durable et motiver vos salariés à s'impliquer davantage dans les objectifs de l'entreprise.
Pour en savoir plus sur l'intégration des critères RSE dans votre accord d'intéressement,
- Téléchargez notre Guide sur l'épargne salariale engagée
- Prenez rendez-vous avec notre responsable RSE.
Nous sommes là pour vous accompagner dans cette démarche et vous aider à faire de votre accord d'intéressement un véritable levier de performance et d'engagement.