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Gestion de l’épargne salariale : les femmes moins engagées que les hommes
Des différences marquées dans les montants de versements
En analysant les versements volontaires des épargnants, Epsor constate que les femmes réalisent leurs opérations avec des montants plus faibles. 50% des femmes épargnent moins de 100€ par mois, contre 40% des hommes. Une proportion similaire d’hommes (40%) épargne de 100 à 400€ par mois sur leurs plans d’épargne salariale, tandis que la part de femmes tombe à 33% dans cette fourchette de montants.
Sans aller jusqu’à dire que les hommes ont une capacité d’épargne plus importante, on observe néanmoins qu’ils effectuent des versements volontaires avec des montants plus élevés que les femmes.
Les femmes s’estiment moins expertes que les hommes en matière de finance
Lorsqu’on les interroge sur leurs connaissances financières, les femmes sont majoritaires dans les catégories “je n’y connais rien” et “j’ai les basiques en tête”, soit les deux niveaux les plus faibles. Puis la tendance s’inverse, et les hommes deviennent majoritaires, confiants dans leurs connaissances financières.
L’écart mesuré le plus important concerne la réponse la plus faible “je n’y connais rien” : les hommes y sont représentés à 21% là où les femmes sont 40%. Enfin, seulement 5% des femmes répondent bien ou très bien maîtriser le sujet, là où les hommes sont 18%.
Ces auto-évaluations critiques des femmes envers elles-mêmes ont également des conséquences sur la demande de conseil. Chez Epsor, les épargnants peuvent contacter des conseillers en gestion de patrimoine afin de discuter de leur stratégie d’investissement, obtenir des recommandations plus adaptées à leur profil et leurs projets… Bilan : les conseillers d’Epsor ont relevé que les demandes de rendez-vous sur l’année 2022 émanaient à 61% de femmes contre 39% d’hommes.
Ils constatent également des différences marquées dans l’objet du conseil : alors que les hommes sont plus tournés vers les sujets techniques (marchés financiers, défiscalisation, arbitrages…), les femmes expriment, quant à elles, majoritairement un besoin de réassurance : elles ont une bonne maîtrise des concepts généraux de l’épargne et de la finance mais contactent les conseillers financiers pour s’assurer de la pertinence de leur stratégie d’épargne et de leurs choix.
Les femmes ont une appétence au risque moins prononcée que les hommes
Conséquences de ces chiffres : sur une échelle de 1 à 5 en ce qui concerne leur goût du risque, la proportion de femmes est supérieure aux hommes dans les catégories 1 et 2 (faible goût du risque). À l’inverse, à partir d’un goût du risque de 3/5, les hommes deviennent majoritaires.
L’écart mesuré est le plus important, 12 points, pour les goûts du risque de niveau 2 et de niveau 4 : les femmes sont sur-représentées pour un goût du risque faible, pendant que les hommes sont plus enclins à prendre de forts risques.
Les femmes choisissent des profils de gestion plus prudents
Parmi les 6 profils d’investissement proposés par Epsor pour l’épargne 5 ans (PEE), du moins risqué au plus risqué, là encore les différences de comportement se confirment.
Les femmes sont plus représentées dans les profils d’investissement peu risqués (Zen et Randonneur, qui correspondent à une exposition en actions de 0 et 20%). À partir du profil Entrepreneur (niveau de risque classé 3/6, exposition en actions de 40%), les hommes passent en tête.
Les écarts les plus importants sont là encore sur des réponses fortement polarisées : respectivement 12 et 11 points d’écart sur les profils Zen et Randonneur (les femmes sur-représentées) et respectivement 7 et 5 points sur les profils Aventurier et Explorateur (à l’avantage des hommes). Quand les hommes sont enclins à miser sur des investissements en actions, les femmes préfèrent quant à elles la prudence du monétaire.
Les femmes plus sensibles à l’Investissement Socialement Responsable
Les épargnants Epsor peuvent orienter leurs investissements parmi trois profils thématiques : l’environnement (via des Investissements Socialement Responsables), les PME européennes, ou le secteur technologique.
Parmi les épargnants ayant réalisé un choix de profil thématique, on observe que les femmes ont choisi à 87% la thématique ISR contre 74% des hommes. En revanche, ces derniers sont 20% à placer sur la thématique “technologie” contre 6% des femmes.
“Pendant longtemps, les marques du monde la finance ne s’adressaient que très peu aux femmes, préférant la représentation des hommes dans les publicités, les discours, le marketing… Ces clichés ont des conséquences sur la perception que les femmes ont d’elles-mêmes dans leur capacité à faire les bons choix d’investissement. Un mouvement de fond est en marche pour redonner confiance aux femmes et ainsi rééquilibrer les comportements financiers des femmes et des hommes.”
À bientôt sur le blog Epsor !
Méthodologie : questionnaire réalisé auprès de plus de 40 000 épargnants de la base d’Epsor, entre 2018 et 2023.
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Sommaire
1. L’épargne salariale et retraite, kézako ?
- L’épargne salariale, comment ça marche ?
- L’intéressement en bref
- Intéressement & start-ups/scale-ups, le combo parfait
- L’intéressement en chiffres
2. Une solution gagnant-gagnant !
- Des économies pour tous
- L’épargne salariale, un outil 360°
3. Mise en place de l’intéressement : tuto !
- 7 choses à savoir sur l’accord d’intéressement
- Les 3 grandes étapes à suivre
- Les règles d’or pour un accord réussi
- Use case #1: start-up de 200 collaborateurs
- Use case #2 : start-up de 45 collaborateurs
4. 5 conseils pour bien choisir son prestataire
- Le maître mot : la pédagogie
- Une épargne qui ressemble à vos salariés !
- L’importance d’une gamme d’investissement diversifiée • RSE : priorité aux valeurs de vos collaborateurs
- Frais transparents & compétitifs
5. (Bonus) Soigner les finitions !
- Les démarches administratives, on s’en occupe !
- Communiquez, communiquez... et communiquez !
Nous gérons l’épargne de leurs salariés
Des différences marquées dans les montants de versements
En analysant les versements volontaires des épargnants, Epsor constate que les femmes réalisent leurs opérations avec des montants plus faibles. 50% des femmes épargnent moins de 100€ par mois, contre 40% des hommes. Une proportion similaire d’hommes (40%) épargne de 100 à 400€ par mois sur leurs plans d’épargne salariale, tandis que la part de femmes tombe à 33% dans cette fourchette de montants.
Sans aller jusqu’à dire que les hommes ont une capacité d’épargne plus importante, on observe néanmoins qu’ils effectuent des versements volontaires avec des montants plus élevés que les femmes.
Les femmes s’estiment moins expertes que les hommes en matière de finance
Lorsqu’on les interroge sur leurs connaissances financières, les femmes sont majoritaires dans les catégories “je n’y connais rien” et “j’ai les basiques en tête”, soit les deux niveaux les plus faibles. Puis la tendance s’inverse, et les hommes deviennent majoritaires, confiants dans leurs connaissances financières.
L’écart mesuré le plus important concerne la réponse la plus faible “je n’y connais rien” : les hommes y sont représentés à 21% là où les femmes sont 40%. Enfin, seulement 5% des femmes répondent bien ou très bien maîtriser le sujet, là où les hommes sont 18%.
Ces auto-évaluations critiques des femmes envers elles-mêmes ont également des conséquences sur la demande de conseil. Chez Epsor, les épargnants peuvent contacter des conseillers en gestion de patrimoine afin de discuter de leur stratégie d’investissement, obtenir des recommandations plus adaptées à leur profil et leurs projets… Bilan : les conseillers d’Epsor ont relevé que les demandes de rendez-vous sur l’année 2022 émanaient à 61% de femmes contre 39% d’hommes.
Ils constatent également des différences marquées dans l’objet du conseil : alors que les hommes sont plus tournés vers les sujets techniques (marchés financiers, défiscalisation, arbitrages…), les femmes expriment, quant à elles, majoritairement un besoin de réassurance : elles ont une bonne maîtrise des concepts généraux de l’épargne et de la finance mais contactent les conseillers financiers pour s’assurer de la pertinence de leur stratégie d’épargne et de leurs choix.
Les femmes ont une appétence au risque moins prononcée que les hommes
Conséquences de ces chiffres : sur une échelle de 1 à 5 en ce qui concerne leur goût du risque, la proportion de femmes est supérieure aux hommes dans les catégories 1 et 2 (faible goût du risque). À l’inverse, à partir d’un goût du risque de 3/5, les hommes deviennent majoritaires.
L’écart mesuré est le plus important, 12 points, pour les goûts du risque de niveau 2 et de niveau 4 : les femmes sont sur-représentées pour un goût du risque faible, pendant que les hommes sont plus enclins à prendre de forts risques.
Les femmes choisissent des profils de gestion plus prudents
Parmi les 6 profils d’investissement proposés par Epsor pour l’épargne 5 ans (PEE), du moins risqué au plus risqué, là encore les différences de comportement se confirment.
Les femmes sont plus représentées dans les profils d’investissement peu risqués (Zen et Randonneur, qui correspondent à une exposition en actions de 0 et 20%). À partir du profil Entrepreneur (niveau de risque classé 3/6, exposition en actions de 40%), les hommes passent en tête.
Les écarts les plus importants sont là encore sur des réponses fortement polarisées : respectivement 12 et 11 points d’écart sur les profils Zen et Randonneur (les femmes sur-représentées) et respectivement 7 et 5 points sur les profils Aventurier et Explorateur (à l’avantage des hommes). Quand les hommes sont enclins à miser sur des investissements en actions, les femmes préfèrent quant à elles la prudence du monétaire.
Les femmes plus sensibles à l’Investissement Socialement Responsable
Les épargnants Epsor peuvent orienter leurs investissements parmi trois profils thématiques : l’environnement (via des Investissements Socialement Responsables), les PME européennes, ou le secteur technologique.
Parmi les épargnants ayant réalisé un choix de profil thématique, on observe que les femmes ont choisi à 87% la thématique ISR contre 74% des hommes. En revanche, ces derniers sont 20% à placer sur la thématique “technologie” contre 6% des femmes.
“Pendant longtemps, les marques du monde la finance ne s’adressaient que très peu aux femmes, préférant la représentation des hommes dans les publicités, les discours, le marketing… Ces clichés ont des conséquences sur la perception que les femmes ont d’elles-mêmes dans leur capacité à faire les bons choix d’investissement. Un mouvement de fond est en marche pour redonner confiance aux femmes et ainsi rééquilibrer les comportements financiers des femmes et des hommes.”
À bientôt sur le blog Epsor !
Méthodologie : questionnaire réalisé auprès de plus de 40 000 épargnants de la base d’Epsor, entre 2018 et 2023.
