Investissement : faut-il risquer plus pour gagner plus ?
Bloqué à 0.75 % depuis 2015, le taux d’intérêt du livret A a connu une baisse historique en février 2020. Aujourd’hui, le taux de rendement de ce livret phare est désormais au plus bas, et ne dépasse pas les 0.5 %. S’il n’est pas le plus rentable, le livret A figure pourtant parmi les placements préférés des Français. En 2018, ce type de placement représentait 260 milliards d'euros d'encours.
Vous aimeriez faire fructifier vos placements, sans prendre trop de risques ? Voici nos conseils pour mener une bonne stratégie d’investissement, alliant la sécurité des livrets classiques et le rendement des placements boursiers !
1. Le paradoxe du risque 0
C’est assez contradictoire, mais pourtant vrai : certains placements sécurisés vous font perdre de l’argent. La conjoncture actuelle ne permet plus de faire des rendements positifs sur des niveaux de risque bas. Prenons par exemple le cas du livret A, dont le taux d’intérêt est à 0.5 % actuellement. Ce taux ne permet pas de compenser les pertes de pouvoir d’achat engendrées par l’inflation, même lorsque celle-ci est faible (autour de 1 % par an actuellement).
Placer son argent sur un livret A revient donc à consentir à perdre un petit pourcentage des sommes placées, du fait de l’inflation. S’il importe de sécuriser une première épargne de précaution dans un livret A, placer toutes ses économies dans un support de ce type n’est pas rentable à terme.
Pour dynamiser votre épargne, vous pouvez opter pour l’assurance vie, plus avantageuse que le livret A. En revanche, cette alternative n’est pas toujours sans risque. Ce produit d’épargne vous permet de placer votre argent sur différents supports d’investissement : il peut s’agir de fonds euros, dont le capital est garanti mais qui procurent un rendement faible, ou d’unités de compte, invitant à acheter des actions ou des obligations. Ces dernières vous permettent de faire des plus-values plus intéressantes, mais votre capital, dans ce cas, n’est plus garanti.
💡 Bon à savoir :
En investissement, tout est une question de bon dosage entre rendement et risque. On parle d’ailleurs souvent du couple “rendement/risque”, car souvent, les gains les plus importants sont toujours associés à des prises de risques importantes.
Autre alternative : vous constituer un capital grâce au dispositif d’épargne salariale proposé par votre entreprise ! En versant des sommes sur votre PEE (Plan Épargne Entreprise), vous bénéficiez, en prime, d’avantages sociaux et fiscaux, à l’entrée comme à la sortie (hors prélèvements sociaux sur les plus-values).
Les sommes versées peuvent provenir de votre prime d’intéressement, de participation ou de l’abondement effectué par votre employeur. Elles peuvent également être converties depuis votre Compte Épargne Temps ou être le fruit de versements volontaires (ces derniers seront en revanche plafonnés à hauteur de 25% de votre rémunération annuelle).
📌 À noter :
Le PEE est un dispositif permettant aux salariés d’une entreprise de se constituer une épargne à court - moyen terme. Les sommes versées sur ce plan d’épargne sont généralement bloquées pendant 5 ans - ce qui permet de les faire fructifier. En revanche, des cas de déblocage anticipé existent (acquisition d’une résidence principale, mariage, PACS, divorce, création d’une entreprise...etc.). En prime, l’entreprise peut choisir d’encourager l’acte d’épargne de ses salariés, en versant de l’abondement. Pour tout savoir sur le PEE, consultez notre guide dédié !
2. Comprendre les différents niveaux de risque
Comme vu plus haut, les placements dits “garantis” riment avec des rendements faibles. Pour booster davantage votre épargne, il vous faudra prendre quelques risques, optimisés selon votre appétence au risque et votre profil investisseur.
Chaque placement financier implique différents niveaux de risques, classés de 1 à 7, du risque le plus faible au risque le plus élevé. Gardez néanmoins en tête que :
“Niveau de risque n°1” ne veut pas dire “risque 0”. Cela signifie simplement qu’avec un fonds de niveau 1, vous bénéficierez des niveaux de risques les plus faibles, et, du même coup, de performances potentielles moindres. En aucun cas, ce niveau implique que votre placement ne comporte aucun risque.
En réalité, les fonds monétaires dits sécuritaires de niveau 1 offrent souvent des rendements négatifs. La raison ? La même que pour le livret A ! En investissant votre épargne dans un fonds monétaire, vous ne l'exposez ni aux marchés actions, ni au marché obligataire. En revanche, vous dépendez du taux de dépôt fixé par la BCE, qui est, quant à lui, négatif (-0.50 % depuis septembre 2019). En clair, en investissant 1 000 € aujourd'hui sur un fonds monétaire, vous vous retrouverez, dans dix ans, avec 950 €. Les fonds monétaires sont donc pertinents pour des placements à court terme. Pour du moyen-long terme, il vaut mieux prendre un peu plus de risque et investir dans un fonds de niveau 2 !
En revanche, en cas de grosses variations, les fonds de niveau 1 sont moins exposés, et ne pourront jamais enregistrer des baisses de 10%. Ils restent donc relativement fiables.
Le niveau de risque n°7, quant à lui, correspond au niveau de risque le plus élevé.
3. Connaître son profil d'investisseur
Ou comme le dirait ce bon vieux Socrate : “Connais-toi toi-même” ! Une bonne stratégie d’investissement part de vos propres préoccupations, de votre contexte bien à vous, de vos contraintes… Quel est votre patrimoine disponible et votre horizon d’investissement ? Quel est l’objectif premier de cet investissement et votre niveau d’éducation financière ? Nous n’avons pas la même sensibilité au risque, ni la même épargne de précaution !
Possédez-vous un profil offensif, prêt à prendre beaucoup de risques pour obtenir de belles plus-values, ou êtes-vous plutôt prudent et soucieux de préserver votre capital ? Rien ne sert de vouloir faire des placements risqués pour optimiser vos rendements, si ce type de placements ne convient pas à votre situation actuelle !
Ne placez en Bourse que l’argent que vous êtes prêts à perdre, et prêtez attention à vos besoins à court-terme, dixit Warren Buffet ! Évitez d'exposer votre capital à des variations, si vous avez des projets bien particuliers à venir (un mariage, l’achat d’une résidence principale… etc.).
🔎 Comment définir son profil d'investisseur ?
On vous l’accorde : malgré toutes les introspections du monde, choisir avec précision son profil investisseur n’est pas chose aisée quand on débute dans l’univers de la finance. Pour accompagner ses entreprises clientes de façon personnalisée, Epsor met à la disposition de tous leurs salariés un robo-advisor gratuit, qui propose des profils adaptés aux besoins de chaque collaborateur, du randonneur à l’aventurier.
Après avoir évalué les connaissances des salariés en matière de marchés financiers et leur sensibilité au risque, le robo-advisor les guide vers les placements adaptés à leurs projets. De cette manière, les employés contrôlent la part de risque de leurs placements, tout en choisissant leur destination.
4. Mener une stratégie de long terme
Toujours selon la même idée évoquée précédemment, rappelez-vous que votre niveau de risque est intimement lié à votre durée d’investissement. La raison est simple : sur le long terme, les fluctuations du marché peuvent être lissées. En cas de fortes perturbations, il pourra vous arriver de perdre une portion de votre capital à un moment donné, mais cette perte pourra éventuellement être compensée par des plus-values plus importantes, si vos placements se font sur plusieurs décennies.
Selon une étude réalisée par l’AMF, le rendement moyen annuel sur 20 ans de placements diversifiés en actions était de 5,3 %. Plus la durée du placement est longue, moins le risque de perte en capital est élevé.
Qu’importe que notre époque actuelle traverse des crises politiques, des pandémies, des krachs... La vision à long terme est toujours gagnante car la tendance du marché a historiquement toujours été à la hausse. Autrement dit, même si les cours de vos actions chutent brutalement du jour au lendemain, ces derniers repartiront à la hausse à un moment donné, parce que les marchés ont toujours fonctionné de cette manière. Depuis sa création en 1986, le CAC 40 a connu une progression de 8.5 % par an en moyenne.
🔎 Zoom sur… Les intérêts composés !
On dit d’un capital qu’il produit des intérêts simples lorsque ces derniers sont uniquement calculés sur ce capital. À l’inverse, un capital produit des intérêts composés si les intérêts générés à la fin d’une période sont ajoutés au capital pour produire, à leur tour, des intérêts ! Par exemple :
• Un placement de 100 € à un taux annuel de 5 % d’intérêts simples, sur une période de 2 ans, nous donne : 100 x (5/100) x 2 = 10 € d’intérêt.
• Ce même placement à un taux annuel de 5% d’intérêts composés nous donne, après 2 ans : 100 x (5/100) = 5 € d’intérêt la première année. Et pour la deuxième : 105 x (5/100) = 5,25 € d’intérêt, soit un total de 10,25 € pour les 2 ans.
Aussi, l’ancienneté des placements appelle souvent des avantages fiscaux. C’est notamment le cas pour l’assurance-vie (au bout de 8 ans de détention) et le PEA (au bout de 5 ans de détention).
5. Diversifier ses placements
Vous connaissez la célèbre expression “on ne met pas tous ses œufs dans le même panier” ? Eh bien c’est également un adage incontournable en matière d’investissement. Évitez de placer toutes vos économies dans une même société, aussi populaire soit-elle, ou sur un même support. L’idéal est de varier, en investissant à la fois dans des secteurs et entreprises diverses, et à travers des supports eux-mêmes diversifiés (actions, obligations…). En variant vos placements, vous minimisez les risques de pertes en capital !
Si vous n’êtes pas expert(e) en bourse, faites appel à des OPC (Organismes de Placement Collectif). Ces fonds d’investissement proposent une grande diversité de placements, grâce à un grand portefeuille de valeurs immobilières. Deux catégories d’OPC existent : les SICAV et les FCP.
Autre bon réflexe : mettre à profit le dispositif d’épargne salariale et retraite proposé par votre employeur ! Vous aimeriez choisir avec précision les entreprises et les projets que votre épargne finance ? Notre produit a justement à cœur de proposer des profils d’investissement qui reflètent les projets, la tolérance au risque et l’éducation financière de chacun.
“Comment savoir si le PEE proposé par mon entreprise est optimal ?”
Pour le savoir, il vous suffit d’analyser les supports de placement qui vous sont proposés dans ce PEE. Si les fonds disponibles sont divers et variés, c’est qu’ils ne sont pas liés à une seule et même banque ou groupe ! Avec Epsor, par exemple, vous êtes tout à fait libre de choisir de placer votre épargne dans un fonds ISR, si les enjeux de la RSE vous touchent particulièrement. 🌱
💡 Bon à savoir :
Grâce à son architecture ouverte, Epsor permet d’investir dans de multiples fonds de gestion. Parce que nous sommes convaincus que la diversification des placements est une force, nous proposons aux salariés de nos entreprises clientes un large choix de fonds, et non pas une société de gestion en particulier. À l’heure actuelle, plus de 40 fonds sont proposés par Epsor et permettent d’y faire fructifier son épargne !
Enfin, vous pouvez également acquérir des parts de SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier). Concrètement, cette démarche revient à devenir l’associé de ces sociétés, dont l’objectif est d’acquérir un patrimoine immobilier (généralement professionnel), par nature diversifié. Bureaux, murs de boutiques, hôtels… Les professionnels des SCPI ont tout intérêt à diversifier leurs achats pour réduire le risque inhérent à leurs investissements). En finançant des SCPI, vous devenez copropriétaire de biens immobiliers et diversifiez vos placements, tout cela même avec un budget réduit !
6. Rester objectif
Les risques liés à vos investissements sont à considérer de façon objective. Ne vous basez surtout pas sur les rumeurs ou les modes. Gardez également un regard critique sur l’actualité.
Cela fait un petit moment qu’une entreprise retient toute votre attention ? Analysez son potentiel, cernez sa proposition de valeur et son avantage compétitif. En clair, mettez tout ce qui est en votre pouvoir pour vous forger un avis éclairé sur la situation financière et le potentiel de l’entreprise !
Ce conseil est librement inspiré de la stratégie de Warren Buffet. Le milliardaire chevronné suit un principe simple : il ne finance que les entreprises dont il saisit parfaitement le fonctionnement. Tout simplement.
💡 Bon à savoir :
Vous souhaitez enrichir vos connaissances financières ? Warren Buffet est réputé pour son langage simple et dépourvu de mots techniques. Consultez les lettres d’information qu’il adresse à ses actionnaires chaque année. Volontairement imagées, ces lettres vous permettront de saisir simplement des concepts complexes.
7. Les conseils de Warren Buffet
Inspirez-vous du célébrissime investisseur américain, en suivant ces règles simples :
- Restez calme, même en pleine tempête. Alors oui, nous traversons une période perturbée où les marchés se comportent de façon irrationnelle… Gardez néanmoins en tête votre plan initial, et... ne touchez à rien ! La dernière chose à faire ? Céder à la panique, en dilapidant vos actions par exemple. Si vous disposez d’un horizon de placement à long terme, vous aurez largement le temps de rebondir sur vos pattes malgré les soubresauts actuels. Les quelques perturbations qui peuvent agiter les marchés à certains moments ont peu d’incidence sur une stratégie de placement s’étalant sur plusieurs décennies. Autrement dit par Warren lui-même : « Voyez les fluctuations du marché comme votre alliée plutôt que votre ennemi ; tirez profit de la folie plutôt que d’y prendre part. »
- Achetez quand tout le monde vend, et inversement. Warren Buffet l’explique en disant : « La plupart des gens s'intéressent aux actions quand tout le monde s'y intéresse. Le moment d'acheter est quand personne ne veut acheter. Vous ne pouvez acheter ce qui est populaire. »
- Selon la même logique, soyez visionnaire et hermétique aux effets de mode. Le secret de Warren Buffet ? Investir dans des entreprises prometteuses, en participant à leur capital à des sommes dérisoires. « Mieux vaut acheter une entreprise extraordinaire à un prix ordinaire qu’une entreprise ordinaire à un prix extraordinaire. ». Attendez donc le bon moment pour investir dans des actions de qualité, et achetez l’action d’une entreprise lorsque celle-ci n’est pas survalorisée (son cours boursier ne doit pas être trop éloigné de sa valeur intrinsèque).
- Gardez la tête froide ! Célèbre pour ses opinions pour le moins inédites, Warren Buffet n’hésite pas à remettre en cause les règles établies, en suivant une maxime simple : « Soyez craintif quand d’autres sont avides, et avide quand d’autres sont craintifs. ». Durant la crise financière de 2008, Warren Buffet n’a pas hésité à injecter 13 milliards de dollars dans plusieurs grands groupes américains. Un pari gagnant, puisqu’un investissement de 1 000 € en 2008 en vaut aujourd’hui 4 000.
👉 Besoin d’aide pour établir votre profil d’investisseur ou pour faire des placements éclairés ? Parlez de nous à votre entreprise ! Avec Epsor, vous pouvez alimenter votre épargne salariale et consulter ses performances à tout moment, grâce à notre plateforme intuitive. En prime, nos équipes d’experts en épargne salariale se tiennent à votre disposition pour répondre à toutes vos questions !
Investissement : faut-il risquer plus pour gagner plus ?
Sommaire
1. L’épargne salariale et retraite, kézako ?
- L’épargne salariale, comment ça marche ?
- L’intéressement en bref
- Intéressement & start-ups/scale-ups, le combo parfait
- L’intéressement en chiffres
2. Une solution gagnant-gagnant !
- Des économies pour tous
- L’épargne salariale, un outil 360°
3. Mise en place de l’intéressement : tuto !
- 7 choses à savoir sur l’accord d’intéressement
- Les 3 grandes étapes à suivre
- Les règles d’or pour un accord réussi
- Use case #1: start-up de 200 collaborateurs
- Use case #2 : start-up de 45 collaborateurs
4. 5 conseils pour bien choisir son prestataire
- Le maître mot : la pédagogie
- Une épargne qui ressemble à vos salariés !
- L’importance d’une gamme d’investissement diversifiée • RSE : priorité aux valeurs de vos collaborateurs
- Frais transparents & compétitifs
5. (Bonus) Soigner les finitions !
- Les démarches administratives, on s’en occupe !
- Communiquez, communiquez... et communiquez !
Nous gérons l’épargne de leurs salariés
Bloqué à 0.75 % depuis 2015, le taux d’intérêt du livret A a connu une baisse historique en février 2020. Aujourd’hui, le taux de rendement de ce livret phare est désormais au plus bas, et ne dépasse pas les 0.5 %. S’il n’est pas le plus rentable, le livret A figure pourtant parmi les placements préférés des Français. En 2018, ce type de placement représentait 260 milliards d'euros d'encours.
Vous aimeriez faire fructifier vos placements, sans prendre trop de risques ? Voici nos conseils pour mener une bonne stratégie d’investissement, alliant la sécurité des livrets classiques et le rendement des placements boursiers !
1. Le paradoxe du risque 0
C’est assez contradictoire, mais pourtant vrai : certains placements sécurisés vous font perdre de l’argent. La conjoncture actuelle ne permet plus de faire des rendements positifs sur des niveaux de risque bas. Prenons par exemple le cas du livret A, dont le taux d’intérêt est à 0.5 % actuellement. Ce taux ne permet pas de compenser les pertes de pouvoir d’achat engendrées par l’inflation, même lorsque celle-ci est faible (autour de 1 % par an actuellement).
Placer son argent sur un livret A revient donc à consentir à perdre un petit pourcentage des sommes placées, du fait de l’inflation. S’il importe de sécuriser une première épargne de précaution dans un livret A, placer toutes ses économies dans un support de ce type n’est pas rentable à terme.
Pour dynamiser votre épargne, vous pouvez opter pour l’assurance vie, plus avantageuse que le livret A. En revanche, cette alternative n’est pas toujours sans risque. Ce produit d’épargne vous permet de placer votre argent sur différents supports d’investissement : il peut s’agir de fonds euros, dont le capital est garanti mais qui procurent un rendement faible, ou d’unités de compte, invitant à acheter des actions ou des obligations. Ces dernières vous permettent de faire des plus-values plus intéressantes, mais votre capital, dans ce cas, n’est plus garanti.
💡 Bon à savoir :
En investissement, tout est une question de bon dosage entre rendement et risque. On parle d’ailleurs souvent du couple “rendement/risque”, car souvent, les gains les plus importants sont toujours associés à des prises de risques importantes.
Autre alternative : vous constituer un capital grâce au dispositif d’épargne salariale proposé par votre entreprise ! En versant des sommes sur votre PEE (Plan Épargne Entreprise), vous bénéficiez, en prime, d’avantages sociaux et fiscaux, à l’entrée comme à la sortie (hors prélèvements sociaux sur les plus-values).
Les sommes versées peuvent provenir de votre prime d’intéressement, de participation ou de l’abondement effectué par votre employeur. Elles peuvent également être converties depuis votre Compte Épargne Temps ou être le fruit de versements volontaires (ces derniers seront en revanche plafonnés à hauteur de 25% de votre rémunération annuelle).
📌 À noter :
Le PEE est un dispositif permettant aux salariés d’une entreprise de se constituer une épargne à court - moyen terme. Les sommes versées sur ce plan d’épargne sont généralement bloquées pendant 5 ans - ce qui permet de les faire fructifier. En revanche, des cas de déblocage anticipé existent (acquisition d’une résidence principale, mariage, PACS, divorce, création d’une entreprise...etc.). En prime, l’entreprise peut choisir d’encourager l’acte d’épargne de ses salariés, en versant de l’abondement. Pour tout savoir sur le PEE, consultez notre guide dédié !
2. Comprendre les différents niveaux de risque
Comme vu plus haut, les placements dits “garantis” riment avec des rendements faibles. Pour booster davantage votre épargne, il vous faudra prendre quelques risques, optimisés selon votre appétence au risque et votre profil investisseur.
Chaque placement financier implique différents niveaux de risques, classés de 1 à 7, du risque le plus faible au risque le plus élevé. Gardez néanmoins en tête que :
“Niveau de risque n°1” ne veut pas dire “risque 0”. Cela signifie simplement qu’avec un fonds de niveau 1, vous bénéficierez des niveaux de risques les plus faibles, et, du même coup, de performances potentielles moindres. En aucun cas, ce niveau implique que votre placement ne comporte aucun risque.
En réalité, les fonds monétaires dits sécuritaires de niveau 1 offrent souvent des rendements négatifs. La raison ? La même que pour le livret A ! En investissant votre épargne dans un fonds monétaire, vous ne l'exposez ni aux marchés actions, ni au marché obligataire. En revanche, vous dépendez du taux de dépôt fixé par la BCE, qui est, quant à lui, négatif (-0.50 % depuis septembre 2019). En clair, en investissant 1 000 € aujourd'hui sur un fonds monétaire, vous vous retrouverez, dans dix ans, avec 950 €. Les fonds monétaires sont donc pertinents pour des placements à court terme. Pour du moyen-long terme, il vaut mieux prendre un peu plus de risque et investir dans un fonds de niveau 2 !
En revanche, en cas de grosses variations, les fonds de niveau 1 sont moins exposés, et ne pourront jamais enregistrer des baisses de 10%. Ils restent donc relativement fiables.
Le niveau de risque n°7, quant à lui, correspond au niveau de risque le plus élevé.
3. Connaître son profil d'investisseur
Ou comme le dirait ce bon vieux Socrate : “Connais-toi toi-même” ! Une bonne stratégie d’investissement part de vos propres préoccupations, de votre contexte bien à vous, de vos contraintes… Quel est votre patrimoine disponible et votre horizon d’investissement ? Quel est l’objectif premier de cet investissement et votre niveau d’éducation financière ? Nous n’avons pas la même sensibilité au risque, ni la même épargne de précaution !
Possédez-vous un profil offensif, prêt à prendre beaucoup de risques pour obtenir de belles plus-values, ou êtes-vous plutôt prudent et soucieux de préserver votre capital ? Rien ne sert de vouloir faire des placements risqués pour optimiser vos rendements, si ce type de placements ne convient pas à votre situation actuelle !
Ne placez en Bourse que l’argent que vous êtes prêts à perdre, et prêtez attention à vos besoins à court-terme, dixit Warren Buffet ! Évitez d'exposer votre capital à des variations, si vous avez des projets bien particuliers à venir (un mariage, l’achat d’une résidence principale… etc.).
🔎 Comment définir son profil d'investisseur ?
On vous l’accorde : malgré toutes les introspections du monde, choisir avec précision son profil investisseur n’est pas chose aisée quand on débute dans l’univers de la finance. Pour accompagner ses entreprises clientes de façon personnalisée, Epsor met à la disposition de tous leurs salariés un robo-advisor gratuit, qui propose des profils adaptés aux besoins de chaque collaborateur, du randonneur à l’aventurier.
Après avoir évalué les connaissances des salariés en matière de marchés financiers et leur sensibilité au risque, le robo-advisor les guide vers les placements adaptés à leurs projets. De cette manière, les employés contrôlent la part de risque de leurs placements, tout en choisissant leur destination.
4. Mener une stratégie de long terme
Toujours selon la même idée évoquée précédemment, rappelez-vous que votre niveau de risque est intimement lié à votre durée d’investissement. La raison est simple : sur le long terme, les fluctuations du marché peuvent être lissées. En cas de fortes perturbations, il pourra vous arriver de perdre une portion de votre capital à un moment donné, mais cette perte pourra éventuellement être compensée par des plus-values plus importantes, si vos placements se font sur plusieurs décennies.
Selon une étude réalisée par l’AMF, le rendement moyen annuel sur 20 ans de placements diversifiés en actions était de 5,3 %. Plus la durée du placement est longue, moins le risque de perte en capital est élevé.
Qu’importe que notre époque actuelle traverse des crises politiques, des pandémies, des krachs... La vision à long terme est toujours gagnante car la tendance du marché a historiquement toujours été à la hausse. Autrement dit, même si les cours de vos actions chutent brutalement du jour au lendemain, ces derniers repartiront à la hausse à un moment donné, parce que les marchés ont toujours fonctionné de cette manière. Depuis sa création en 1986, le CAC 40 a connu une progression de 8.5 % par an en moyenne.
🔎 Zoom sur… Les intérêts composés !
On dit d’un capital qu’il produit des intérêts simples lorsque ces derniers sont uniquement calculés sur ce capital. À l’inverse, un capital produit des intérêts composés si les intérêts générés à la fin d’une période sont ajoutés au capital pour produire, à leur tour, des intérêts ! Par exemple :
• Un placement de 100 € à un taux annuel de 5 % d’intérêts simples, sur une période de 2 ans, nous donne : 100 x (5/100) x 2 = 10 € d’intérêt.
• Ce même placement à un taux annuel de 5% d’intérêts composés nous donne, après 2 ans : 100 x (5/100) = 5 € d’intérêt la première année. Et pour la deuxième : 105 x (5/100) = 5,25 € d’intérêt, soit un total de 10,25 € pour les 2 ans.
Aussi, l’ancienneté des placements appelle souvent des avantages fiscaux. C’est notamment le cas pour l’assurance-vie (au bout de 8 ans de détention) et le PEA (au bout de 5 ans de détention).
5. Diversifier ses placements
Vous connaissez la célèbre expression “on ne met pas tous ses œufs dans le même panier” ? Eh bien c’est également un adage incontournable en matière d’investissement. Évitez de placer toutes vos économies dans une même société, aussi populaire soit-elle, ou sur un même support. L’idéal est de varier, en investissant à la fois dans des secteurs et entreprises diverses, et à travers des supports eux-mêmes diversifiés (actions, obligations…). En variant vos placements, vous minimisez les risques de pertes en capital !
Si vous n’êtes pas expert(e) en bourse, faites appel à des OPC (Organismes de Placement Collectif). Ces fonds d’investissement proposent une grande diversité de placements, grâce à un grand portefeuille de valeurs immobilières. Deux catégories d’OPC existent : les SICAV et les FCP.
Autre bon réflexe : mettre à profit le dispositif d’épargne salariale et retraite proposé par votre employeur ! Vous aimeriez choisir avec précision les entreprises et les projets que votre épargne finance ? Notre produit a justement à cœur de proposer des profils d’investissement qui reflètent les projets, la tolérance au risque et l’éducation financière de chacun.
“Comment savoir si le PEE proposé par mon entreprise est optimal ?”
Pour le savoir, il vous suffit d’analyser les supports de placement qui vous sont proposés dans ce PEE. Si les fonds disponibles sont divers et variés, c’est qu’ils ne sont pas liés à une seule et même banque ou groupe ! Avec Epsor, par exemple, vous êtes tout à fait libre de choisir de placer votre épargne dans un fonds ISR, si les enjeux de la RSE vous touchent particulièrement. 🌱
💡 Bon à savoir :
Grâce à son architecture ouverte, Epsor permet d’investir dans de multiples fonds de gestion. Parce que nous sommes convaincus que la diversification des placements est une force, nous proposons aux salariés de nos entreprises clientes un large choix de fonds, et non pas une société de gestion en particulier. À l’heure actuelle, plus de 40 fonds sont proposés par Epsor et permettent d’y faire fructifier son épargne !
Enfin, vous pouvez également acquérir des parts de SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier). Concrètement, cette démarche revient à devenir l’associé de ces sociétés, dont l’objectif est d’acquérir un patrimoine immobilier (généralement professionnel), par nature diversifié. Bureaux, murs de boutiques, hôtels… Les professionnels des SCPI ont tout intérêt à diversifier leurs achats pour réduire le risque inhérent à leurs investissements). En finançant des SCPI, vous devenez copropriétaire de biens immobiliers et diversifiez vos placements, tout cela même avec un budget réduit !
6. Rester objectif
Les risques liés à vos investissements sont à considérer de façon objective. Ne vous basez surtout pas sur les rumeurs ou les modes. Gardez également un regard critique sur l’actualité.
Cela fait un petit moment qu’une entreprise retient toute votre attention ? Analysez son potentiel, cernez sa proposition de valeur et son avantage compétitif. En clair, mettez tout ce qui est en votre pouvoir pour vous forger un avis éclairé sur la situation financière et le potentiel de l’entreprise !
Ce conseil est librement inspiré de la stratégie de Warren Buffet. Le milliardaire chevronné suit un principe simple : il ne finance que les entreprises dont il saisit parfaitement le fonctionnement. Tout simplement.
💡 Bon à savoir :
Vous souhaitez enrichir vos connaissances financières ? Warren Buffet est réputé pour son langage simple et dépourvu de mots techniques. Consultez les lettres d’information qu’il adresse à ses actionnaires chaque année. Volontairement imagées, ces lettres vous permettront de saisir simplement des concepts complexes.
7. Les conseils de Warren Buffet
Inspirez-vous du célébrissime investisseur américain, en suivant ces règles simples :
- Restez calme, même en pleine tempête. Alors oui, nous traversons une période perturbée où les marchés se comportent de façon irrationnelle… Gardez néanmoins en tête votre plan initial, et... ne touchez à rien ! La dernière chose à faire ? Céder à la panique, en dilapidant vos actions par exemple. Si vous disposez d’un horizon de placement à long terme, vous aurez largement le temps de rebondir sur vos pattes malgré les soubresauts actuels. Les quelques perturbations qui peuvent agiter les marchés à certains moments ont peu d’incidence sur une stratégie de placement s’étalant sur plusieurs décennies. Autrement dit par Warren lui-même : « Voyez les fluctuations du marché comme votre alliée plutôt que votre ennemi ; tirez profit de la folie plutôt que d’y prendre part. »
- Achetez quand tout le monde vend, et inversement. Warren Buffet l’explique en disant : « La plupart des gens s'intéressent aux actions quand tout le monde s'y intéresse. Le moment d'acheter est quand personne ne veut acheter. Vous ne pouvez acheter ce qui est populaire. »
- Selon la même logique, soyez visionnaire et hermétique aux effets de mode. Le secret de Warren Buffet ? Investir dans des entreprises prometteuses, en participant à leur capital à des sommes dérisoires. « Mieux vaut acheter une entreprise extraordinaire à un prix ordinaire qu’une entreprise ordinaire à un prix extraordinaire. ». Attendez donc le bon moment pour investir dans des actions de qualité, et achetez l’action d’une entreprise lorsque celle-ci n’est pas survalorisée (son cours boursier ne doit pas être trop éloigné de sa valeur intrinsèque).
- Gardez la tête froide ! Célèbre pour ses opinions pour le moins inédites, Warren Buffet n’hésite pas à remettre en cause les règles établies, en suivant une maxime simple : « Soyez craintif quand d’autres sont avides, et avide quand d’autres sont craintifs. ». Durant la crise financière de 2008, Warren Buffet n’a pas hésité à injecter 13 milliards de dollars dans plusieurs grands groupes américains. Un pari gagnant, puisqu’un investissement de 1 000 € en 2008 en vaut aujourd’hui 4 000.
👉 Besoin d’aide pour établir votre profil d’investisseur ou pour faire des placements éclairés ? Parlez de nous à votre entreprise ! Avec Epsor, vous pouvez alimenter votre épargne salariale et consulter ses performances à tout moment, grâce à notre plateforme intuitive. En prime, nos équipes d’experts en épargne salariale se tiennent à votre disposition pour répondre à toutes vos questions !