Épargne salariale : femmes et hommes sont-ils égaux ?
En France, 11 millions de salariés bénéficient d’épargne salariale. Cependant, malgré les nombreux bénéfices apportés par ce dispositif, de nombreuses études ont démontré que les bénéficiaires souffraient d’un manque d’information et de pédagogie.
Pour aller plus loin, et à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Epsor a donc souhaité interroger une partie de ses épargnants afin de savoir quel rapport avait les femmes à l’épargne salariale vis-à-vis des hommes.
Connaissances financières, aversion au risque, profil d’investissement… Découvrez les grandes tendances comportementales des femmes et des hommes face à l’épargne salariale !
Cette étude a été réalisée auprès de 10 000 épargnants de la base d’Epsor, sur une période allant de 2018 à 2022.
1. Les femmes s’estiment moins expertes que les hommes en matière de finance
En interrogeant les femmes et hommes salariés à propos de leurs connaissances financières, Epsor a fait le constat que près de 8 femmes sur 10 estimaient ne rien connaître, ou seulement les basiques. Tandis que seulement 57 % des hommes positionnaient leurs connaissances à ce niveau.
Parmi les plus aguerris, 22 % d’hommes déclarent maîtriser le sujet, dont 5 % pour qui la finance n’a aucun secret. Alors que dans le même temps, seulement 7% des femmes répondent bien ou très bien maîtriser le sujet.
Un écart important qui soulève peut-être la question du manque de confiance en soi des femmes vis-à-vis de leurs connaissances en finance ! Un manque de confiance qui a des conséquences puisque les femmes n’ont pas la même aversion au risque que les hommes dans leurs placements.
2. Les femmes ont un goût du risque moins important que les hommes
En toute logique, estimant qu’elles ont un faible niveau de connaissances financières, les femmes préfèrent privilégier des investissements moins risqués que les hommes.
En effet, plus de la moitié des femmes évaluent leur aversion au risque à un niveau de 1 à 2 sur une échelle de 5, alors que seulement 3 hommes sur 10 se retrouvent dans cette catégorie.
En revanche, 28 % des hommes déclarent avoir un goût du risque prononcé (4/5 et 5/5) contre 10 % des femmes. Un écart très important puisqu’il va du simple au triple !
De la même manière que pour le niveau de connaissance financière, les femmes sont surreprésentées dans les 2 premières catégories, puis sous-représentées dans les 2 dernières au profit des hommes.
Suite à ce constat, Epsor a souhaité vérifier si ces chiffres se retranscrivaient dans les faits, et donc quels étaient les niveaux de risques des profils d’investissement sélectionnés par les femmes et hommes épargnants chez Epsor.
3. Les femmes choisissent des profils d’investissement plus prudents que les hommes
Chez Epsor, lors de leur inscription, les salariés ont le choix parmi 6 profils d’investissement (classés selon leur niveau de risque) sur leur PEE (épargne 5 ans) pour investir leurs primes d’épargne salariale.
Sans surprise, et en total accord avec les précédents chiffres et constats présentés, les femmes ont des profils d’investissement beaucoup moins risqués que les hommes. Concrètement, cela signifie qu’elles ont des profils moins exposés aux actions.
En effet, 2 femmes sur 3 ont un profil d’investissement avec un niveau de risque allant de 1 à 2 sur une échelle de 6, alors qu’à l’inverse, 2 hommes sur 3 ont un profil de risque allant de 3 à 6.
Le mot de la fin...
Bien que les salariés bénéficiaires d’épargne salariale souffrent dans leur globalité d’un manque d’information et de pédagogie, cette étude montre à quel point cela fait surtout défaut aux femmes.
En effet, le monde de la finance et de l’investissement s’adresse que très peu aux femmes, notamment dans son approche et sa communication. L’épargne salariale peut être un levier pour résoudre cette problématique, et participer activement à renouer un lien entre les femmes et la finance !
Épargne salariale : femmes et hommes sont-ils égaux ?
Sommaire
1. L’épargne salariale et retraite, kézako ?
- L’épargne salariale, comment ça marche ?
- L’intéressement en bref
- Intéressement & start-ups/scale-ups, le combo parfait
- L’intéressement en chiffres
2. Une solution gagnant-gagnant !
- Des économies pour tous
- L’épargne salariale, un outil 360°
3. Mise en place de l’intéressement : tuto !
- 7 choses à savoir sur l’accord d’intéressement
- Les 3 grandes étapes à suivre
- Les règles d’or pour un accord réussi
- Use case #1: start-up de 200 collaborateurs
- Use case #2 : start-up de 45 collaborateurs
4. 5 conseils pour bien choisir son prestataire
- Le maître mot : la pédagogie
- Une épargne qui ressemble à vos salariés !
- L’importance d’une gamme d’investissement diversifiée • RSE : priorité aux valeurs de vos collaborateurs
- Frais transparents & compétitifs
5. (Bonus) Soigner les finitions !
- Les démarches administratives, on s’en occupe !
- Communiquez, communiquez... et communiquez !
Nous gérons l’épargne de leurs salariés
En France, 11 millions de salariés bénéficient d’épargne salariale. Cependant, malgré les nombreux bénéfices apportés par ce dispositif, de nombreuses études ont démontré que les bénéficiaires souffraient d’un manque d’information et de pédagogie.
Pour aller plus loin, et à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Epsor a donc souhaité interroger une partie de ses épargnants afin de savoir quel rapport avait les femmes à l’épargne salariale vis-à-vis des hommes.
Connaissances financières, aversion au risque, profil d’investissement… Découvrez les grandes tendances comportementales des femmes et des hommes face à l’épargne salariale !
Cette étude a été réalisée auprès de 10 000 épargnants de la base d’Epsor, sur une période allant de 2018 à 2022.
1. Les femmes s’estiment moins expertes que les hommes en matière de finance
En interrogeant les femmes et hommes salariés à propos de leurs connaissances financières, Epsor a fait le constat que près de 8 femmes sur 10 estimaient ne rien connaître, ou seulement les basiques. Tandis que seulement 57 % des hommes positionnaient leurs connaissances à ce niveau.
Parmi les plus aguerris, 22 % d’hommes déclarent maîtriser le sujet, dont 5 % pour qui la finance n’a aucun secret. Alors que dans le même temps, seulement 7% des femmes répondent bien ou très bien maîtriser le sujet.
Un écart important qui soulève peut-être la question du manque de confiance en soi des femmes vis-à-vis de leurs connaissances en finance ! Un manque de confiance qui a des conséquences puisque les femmes n’ont pas la même aversion au risque que les hommes dans leurs placements.
2. Les femmes ont un goût du risque moins important que les hommes
En toute logique, estimant qu’elles ont un faible niveau de connaissances financières, les femmes préfèrent privilégier des investissements moins risqués que les hommes.
En effet, plus de la moitié des femmes évaluent leur aversion au risque à un niveau de 1 à 2 sur une échelle de 5, alors que seulement 3 hommes sur 10 se retrouvent dans cette catégorie.
En revanche, 28 % des hommes déclarent avoir un goût du risque prononcé (4/5 et 5/5) contre 10 % des femmes. Un écart très important puisqu’il va du simple au triple !
De la même manière que pour le niveau de connaissance financière, les femmes sont surreprésentées dans les 2 premières catégories, puis sous-représentées dans les 2 dernières au profit des hommes.
Suite à ce constat, Epsor a souhaité vérifier si ces chiffres se retranscrivaient dans les faits, et donc quels étaient les niveaux de risques des profils d’investissement sélectionnés par les femmes et hommes épargnants chez Epsor.
3. Les femmes choisissent des profils d’investissement plus prudents que les hommes
Chez Epsor, lors de leur inscription, les salariés ont le choix parmi 6 profils d’investissement (classés selon leur niveau de risque) sur leur PEE (épargne 5 ans) pour investir leurs primes d’épargne salariale.
Sans surprise, et en total accord avec les précédents chiffres et constats présentés, les femmes ont des profils d’investissement beaucoup moins risqués que les hommes. Concrètement, cela signifie qu’elles ont des profils moins exposés aux actions.
En effet, 2 femmes sur 3 ont un profil d’investissement avec un niveau de risque allant de 1 à 2 sur une échelle de 6, alors qu’à l’inverse, 2 hommes sur 3 ont un profil de risque allant de 3 à 6.
Le mot de la fin...
Bien que les salariés bénéficiaires d’épargne salariale souffrent dans leur globalité d’un manque d’information et de pédagogie, cette étude montre à quel point cela fait surtout défaut aux femmes.
En effet, le monde de la finance et de l’investissement s’adresse que très peu aux femmes, notamment dans son approche et sa communication. L’épargne salariale peut être un levier pour résoudre cette problématique, et participer activement à renouer un lien entre les femmes et la finance !