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Quel management pour une bonne qualité de vie au travail (QVT) ?
Quel management pour une bonne qualité de vie au travail (QVT) ?
Entreprises
21
 
December
 
2021
4
 minutes

Quel management pour une bonne qualité de vie au travail (QVT) ?

La QVT des salariés tient en grande partie à la qualité des pratiques managériales, mais quels sont les leviers à leur disposition ? Epsor vous répond !
Julia Lévy
DRH

1. Qu’est-ce que la qualité de vie au travail ?

☝️ La qualité de vie au travail (QVT) est un concept pluriel. L’Accord National Interprofessionnel (ANI) du 19 juin 2013 définit cette notion comme « un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué. ».

Propice à l’épanouissement des femmes et des hommes, la QVT n’en reste pas moins profitable pour l’organisation. Comme le rappelle l’ANI, la démarche QVT se matérialise en effet dans des actions visant à améliorer, de façon concomitante, les conditions de travail des salariés et la performance de l’entreprise. La QVT représente par conséquent un enjeu stratégique pour toute société, d’autant qu’elle participe à la fidélisation des salariés et au renforcement de la marque employeur.

La démarche QVT est une dynamique de fond durable, inclusive et participative. Elle doit être portée par toutes les forces vives de l’entreprise, des décideurs aux opérationnels, en passant, bien entendu, par les encadrants. Ces derniers en sont d’ailleurs des acteurs de premier plan. Ils endossent en effet un double rôle : contribuer à la mise en place de la politique QVT globale de l’organisation et optimiser leur propre style managérial.

2. Comment les managers peuvent-ils favoriser la qualité de vie au travail (QVT) ?

Les pratiques managériales ont un impact non négligeable sur l’amélioration ou la dégradation de la qualité de vie au travail des salariés. Et pour cause, les encadrants ont une prise directe sur la plupart des facteurs de bien-être au travail : degré d’autonomie des collaborateurs, responsabilisation, droit à l’erreur, reconnaissance, valorisation… etc. Il convient donc d’explorer les différents leviers dont disposent les managers afin de favoriser la QVT.

Témoigner sa reconnaissance de façon authentique 👍

La reconnaissance est l’un des principaux facteurs de bien-être au travail. Selon une étude réalisée par la Harvard Business Review (HBR), 58 % des collaborateurs associent la notion de QVT à celle de reconnaissance. Pourtant, la majorité des salariés estiment que leur travail n’est pas reconnu à sa juste valeur. Une insatisfaction qui trouve probablement sa source dans un malentendu. Selon certains experts, les encadrants tendent en effet à surestimer l’efficacité des gratifications pécuniaires, au détriment des témoignages de reconnaissance plus « authentique », auxquels aspirent pourtant les collaborateurs.

Mais alors, comment faire savoir aux salariés que leur travail est reconnu à sa juste valeur ? Voici quelques pistes à explorer :

  • Leur témoigner de la considération au quotidien, par exemple en prenant soin de les saluer chaque matin ou en les tenant régulièrement informés de la vie du service.
  • Prendre l’habitude de les féliciter pour leurs résultats, mais aussi pour leurs efforts, leurs compétences et leur comportement.
  • Leur donner des gages de confiance, par exemple en sollicitant leur avis, en leur laissant une marge d’autonomie dans la conduite de leurs missions ou encore en les autorisant à travailler à distance.
  • Récompenser leur engagement en leur accordant des temps de pause ou de repos après une période de travail intense.
🔧 L’outil malin ?

L’application Applauz. Grâce à son fil d’actualité, cette solution encourage managers et collaborateurs à exprimer leur reconnaissance les uns envers les autres. Cerise sur le gâteau, Applauz facilite la mise en place d’un véritable programme de reconnaissance permettant de célébrer comme il se doit les anniversaires professionnels de chacun. Un must !

Développer l’autonomie et responsabiliser ses collaborateurs 👍

L’autonomie constitue un véritable remède contre la perte de sens au travail et le sentiment d’exercer un « bullshit job ». Les salariés qui disposent d’une certaine liberté peuvent en effet innover et se réapproprier leurs objectifs et leurs méthodes de travail. L’autonomie contribue par conséquent à l’amélioration de leur QVT. Mais ce n’est pas tout. Délestés des tâches de micromanagement, les encadrants ressentent eux aussi les effets positifs du « lâcher prise » et voient leur propre QVT améliorée.

Voici quelques bonnes pratiques à implémenter en vue de développer l’autonomie des collaborateurs :

  • Déterminer clairement la mission et le champ d’action de chacun, afin de ne pas laisser place au désœuvrement. L’adoption d’un mode de management Agile, observé notamment chez Adéo, permet d’atteindre cet objectif. Cette méthodologie de travail repose en effet sur des petites équipes autonomes centrées sur un besoin client.
  • Situer le rôle de chacun par rapport à l’équipe et au projet global de l’entreprise, afin d’offrir à tous un cadre de pensée clair.
  • Rester disponible et faire des feedbacks réguliers afin d’encourager, d’orienter et d’accompagner les collaborateurs dans leurs expérimentations (posture de manager-coach).
  • Faciliter la communication et le partage d’expérience entre les collaborateurs afin de stimuler l’intelligence collective. En 2016, la Société Générale mettait ainsi en place « OxySGen », une communauté virtuelle ouverte à tous les membres de l’entreprise. Une occasion d’échanger, de partager des lectures et d’imaginer ensemble une organisation plus en accord avec les attentes des collaborateurs.
  • Encourager la prise d’initiative et la créativité en accordant à tous le droit à l’erreur. L’exemple à suivre ? La société Leroy Merlin, longtemps considérée comme l’une des meilleures entreprises françaises où travailler (classement Best Workplaces France). L’enseigne, qui a fait de l’autonomie l’une de ses valeurs cardinales. Elle encourage ses salariés à innover, à l’image de cette responsable de clientèle à l’origine de la constitution d’un réseau de partenaires locaux. À la clé, des collaborateurs plus engagés et plus épanouis, mais aussi l’émergence d’une véritable intelligence collective, facteur de compétitivité pour l’organisation.

Respecter l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle 👍

L’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle est l’un des éléments clés de la qualité de vie au travail. Les jeunes actifs sont particulièrement sensibles à ce facteur. 83 % d’entre eux estiment en effet que leur employeur doit prendre en considération leur vie privée. Pourtant, des efforts doivent être faits dans ce domaine puisqu’une proportion non négligeable des salariés déclare avoir des difficultés à concilier vie privée et vie professionnelle.

Les encadrants ont un rôle de premier ordre à jouer en matière d’équilibre des temps de vie. Dans ce domaine, ils peuvent :

  • Se comporter de façon exemplaire, notamment en veillant à se déconnecter en dehors de leur temps de travail ou en quittant leur poste à une heure raisonnable afin de se consacrer à des activités privées.
  • S’assurer que les réunions ne débordent pas en dehors des heures de travail, par exemple en évitant de programmer des « points » en fin d’après-midi.
  • Fixer des règles claires quant à l’usage des moyens de communication : pas de mails ou d’appels en dehors des heures de bureau et pendant les périodes de vacances.

Invité du podcast « Y’a plus qu’à, l’émission 100 % manager », Marc Chenais, Directeur Général du cabinet Technologia, livre un intéressant exemple de bonne pratique managériale. Dans le détail, l’expert évoque le cas d’un manager qui, lors du départ en vacances d’un salarié, prend soin de lui « interdire » de consulter ses mails pendant ses congés et lève ses objections en lui indiquant la méthode qui lui permettra de gérer le surplus de messages lors de son retour.

  • Proposer à leurs salariés d’utiliser des outils leur permettant de mieux gérer leurs communications, comme l’envoi d’emails différés.
  • Veiller à remplacer les collaborateurs pendant leurs congés afin de sanctuariser ces moments de récupération.
  • Faire preuve de flexibilité en accordant aux salariés une marge d’autonomie dans la gestion de leurs horaires et de leur emploi du temps.
  • S’ouvrir à un télétravail choisi et effectué dans de bonnes conditions.
  • Apprendre à détecter les signes de surinvestissement (fatigue, stress, temps de connexion excessif… etc.), notamment de la part des salariés en télétravail, et imposer des limites aux collaborateurs excessivement zélés.

Contribuer à l’amélioration de l’environnement de travail 👍

Un environnement de travail confortable contribue bien évidemment à la qualité de vie au travail des collaborateurs. Dans ce domaine, les encadrants de proximité jouent un rôle de passeur. Il leur revient en effet de faire remonter des informations du terrain et de porter, auprès du top management, les éventuelles doléances des opérationnels.

Ainsi, pour œuvrer en faveur d’un meilleur environnement de travail les managers peuvent notamment :

  • Profiter des temps d’échange informels afin de jauger le niveau de satisfaction des collaborateurs quant à leurs conditions de travail.
  • Instaurer des rituels (le désormais traditionnel « café zoom ») et mettre en place des canaux de communication (Slack ou Whatsapp’) afin de faciliter la remontée d’informations, y compris en période de télétravail.
  • Proposer des questionnaires et sondages internes anonymisés (via Supermood ou Teamii par exemple) afin d’identifier des points de tension. Le calcul de l’employee Net Promoter Score (eNPS) de l’entreprise peut être pertinent en vue d’apprécier simplement la satisfaction globale des collaborateurs.

Le mot de la fin…

Différents leviers permettent aux encadrants d’améliorer la QVT de leurs collaborateurs au quotidien. En matière de reconnaissance, d’autonomie, d’équilibre des temps de vie ou encore d’environnement de travail : les managers ont en effet de nombreuses cartes à jouer.

Mais attention, ces derniers doivent être soutenus dans leur démarche par des salariés proactifs et, surtout, par des décideurs soucieux de mettre en place une véritable politique QVT à l’échelle de l’organisation. À bon entendeur !

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Sommaire

1. L’épargne salariale et retraite, kézako ?
  • L’épargne salariale, comment ça marche ?
  • L’intéressement en bref
  • Intéressement & start-ups/scale-ups, le combo parfait
  • L’intéressement en chiffres
2. Une solution gagnant-gagnant !
  • Des économies pour tous
  • L’épargne salariale, un outil 360°
3. Mise en place de l’intéressement : tuto !
  • 7 choses à savoir sur l’accord d’intéressement
  • Les 3 grandes étapes à suivre
  • Les règles d’or pour un accord réussi
  • Use case #1: start-up de 200 collaborateurs
  • Use case #2 : start-up de 45 collaborateurs
4. 5 conseils pour bien choisir son prestataire
  • Le maître mot : la pédagogie
  • Une épargne qui ressemble à vos salariés !
  • L’importance d’une gamme d’investissement diversifiée • RSE : priorité aux valeurs de vos collaborateurs
  • Frais transparents & compétitifs
5. (Bonus) Soigner les finitions !
  • Les démarches administratives, on s’en occupe !
  • Communiquez, communiquez... et communiquez !
Nous gérons l’épargne de leurs salariés

1. Qu’est-ce que la qualité de vie au travail ?

☝️ La qualité de vie au travail (QVT) est un concept pluriel. L’Accord National Interprofessionnel (ANI) du 19 juin 2013 définit cette notion comme « un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué. ».

Propice à l’épanouissement des femmes et des hommes, la QVT n’en reste pas moins profitable pour l’organisation. Comme le rappelle l’ANI, la démarche QVT se matérialise en effet dans des actions visant à améliorer, de façon concomitante, les conditions de travail des salariés et la performance de l’entreprise. La QVT représente par conséquent un enjeu stratégique pour toute société, d’autant qu’elle participe à la fidélisation des salariés et au renforcement de la marque employeur.

La démarche QVT est une dynamique de fond durable, inclusive et participative. Elle doit être portée par toutes les forces vives de l’entreprise, des décideurs aux opérationnels, en passant, bien entendu, par les encadrants. Ces derniers en sont d’ailleurs des acteurs de premier plan. Ils endossent en effet un double rôle : contribuer à la mise en place de la politique QVT globale de l’organisation et optimiser leur propre style managérial.

2. Comment les managers peuvent-ils favoriser la qualité de vie au travail (QVT) ?

Les pratiques managériales ont un impact non négligeable sur l’amélioration ou la dégradation de la qualité de vie au travail des salariés. Et pour cause, les encadrants ont une prise directe sur la plupart des facteurs de bien-être au travail : degré d’autonomie des collaborateurs, responsabilisation, droit à l’erreur, reconnaissance, valorisation… etc. Il convient donc d’explorer les différents leviers dont disposent les managers afin de favoriser la QVT.

Témoigner sa reconnaissance de façon authentique 👍

La reconnaissance est l’un des principaux facteurs de bien-être au travail. Selon une étude réalisée par la Harvard Business Review (HBR), 58 % des collaborateurs associent la notion de QVT à celle de reconnaissance. Pourtant, la majorité des salariés estiment que leur travail n’est pas reconnu à sa juste valeur. Une insatisfaction qui trouve probablement sa source dans un malentendu. Selon certains experts, les encadrants tendent en effet à surestimer l’efficacité des gratifications pécuniaires, au détriment des témoignages de reconnaissance plus « authentique », auxquels aspirent pourtant les collaborateurs.

Mais alors, comment faire savoir aux salariés que leur travail est reconnu à sa juste valeur ? Voici quelques pistes à explorer :

  • Leur témoigner de la considération au quotidien, par exemple en prenant soin de les saluer chaque matin ou en les tenant régulièrement informés de la vie du service.
  • Prendre l’habitude de les féliciter pour leurs résultats, mais aussi pour leurs efforts, leurs compétences et leur comportement.
  • Leur donner des gages de confiance, par exemple en sollicitant leur avis, en leur laissant une marge d’autonomie dans la conduite de leurs missions ou encore en les autorisant à travailler à distance.
  • Récompenser leur engagement en leur accordant des temps de pause ou de repos après une période de travail intense.
🔧 L’outil malin ?

L’application Applauz. Grâce à son fil d’actualité, cette solution encourage managers et collaborateurs à exprimer leur reconnaissance les uns envers les autres. Cerise sur le gâteau, Applauz facilite la mise en place d’un véritable programme de reconnaissance permettant de célébrer comme il se doit les anniversaires professionnels de chacun. Un must !

Développer l’autonomie et responsabiliser ses collaborateurs 👍

L’autonomie constitue un véritable remède contre la perte de sens au travail et le sentiment d’exercer un « bullshit job ». Les salariés qui disposent d’une certaine liberté peuvent en effet innover et se réapproprier leurs objectifs et leurs méthodes de travail. L’autonomie contribue par conséquent à l’amélioration de leur QVT. Mais ce n’est pas tout. Délestés des tâches de micromanagement, les encadrants ressentent eux aussi les effets positifs du « lâcher prise » et voient leur propre QVT améliorée.

Voici quelques bonnes pratiques à implémenter en vue de développer l’autonomie des collaborateurs :

  • Déterminer clairement la mission et le champ d’action de chacun, afin de ne pas laisser place au désœuvrement. L’adoption d’un mode de management Agile, observé notamment chez Adéo, permet d’atteindre cet objectif. Cette méthodologie de travail repose en effet sur des petites équipes autonomes centrées sur un besoin client.
  • Situer le rôle de chacun par rapport à l’équipe et au projet global de l’entreprise, afin d’offrir à tous un cadre de pensée clair.
  • Rester disponible et faire des feedbacks réguliers afin d’encourager, d’orienter et d’accompagner les collaborateurs dans leurs expérimentations (posture de manager-coach).
  • Faciliter la communication et le partage d’expérience entre les collaborateurs afin de stimuler l’intelligence collective. En 2016, la Société Générale mettait ainsi en place « OxySGen », une communauté virtuelle ouverte à tous les membres de l’entreprise. Une occasion d’échanger, de partager des lectures et d’imaginer ensemble une organisation plus en accord avec les attentes des collaborateurs.
  • Encourager la prise d’initiative et la créativité en accordant à tous le droit à l’erreur. L’exemple à suivre ? La société Leroy Merlin, longtemps considérée comme l’une des meilleures entreprises françaises où travailler (classement Best Workplaces France). L’enseigne, qui a fait de l’autonomie l’une de ses valeurs cardinales. Elle encourage ses salariés à innover, à l’image de cette responsable de clientèle à l’origine de la constitution d’un réseau de partenaires locaux. À la clé, des collaborateurs plus engagés et plus épanouis, mais aussi l’émergence d’une véritable intelligence collective, facteur de compétitivité pour l’organisation.

Respecter l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle 👍

L’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle est l’un des éléments clés de la qualité de vie au travail. Les jeunes actifs sont particulièrement sensibles à ce facteur. 83 % d’entre eux estiment en effet que leur employeur doit prendre en considération leur vie privée. Pourtant, des efforts doivent être faits dans ce domaine puisqu’une proportion non négligeable des salariés déclare avoir des difficultés à concilier vie privée et vie professionnelle.

Les encadrants ont un rôle de premier ordre à jouer en matière d’équilibre des temps de vie. Dans ce domaine, ils peuvent :

  • Se comporter de façon exemplaire, notamment en veillant à se déconnecter en dehors de leur temps de travail ou en quittant leur poste à une heure raisonnable afin de se consacrer à des activités privées.
  • S’assurer que les réunions ne débordent pas en dehors des heures de travail, par exemple en évitant de programmer des « points » en fin d’après-midi.
  • Fixer des règles claires quant à l’usage des moyens de communication : pas de mails ou d’appels en dehors des heures de bureau et pendant les périodes de vacances.

Invité du podcast « Y’a plus qu’à, l’émission 100 % manager », Marc Chenais, Directeur Général du cabinet Technologia, livre un intéressant exemple de bonne pratique managériale. Dans le détail, l’expert évoque le cas d’un manager qui, lors du départ en vacances d’un salarié, prend soin de lui « interdire » de consulter ses mails pendant ses congés et lève ses objections en lui indiquant la méthode qui lui permettra de gérer le surplus de messages lors de son retour.

  • Proposer à leurs salariés d’utiliser des outils leur permettant de mieux gérer leurs communications, comme l’envoi d’emails différés.
  • Veiller à remplacer les collaborateurs pendant leurs congés afin de sanctuariser ces moments de récupération.
  • Faire preuve de flexibilité en accordant aux salariés une marge d’autonomie dans la gestion de leurs horaires et de leur emploi du temps.
  • S’ouvrir à un télétravail choisi et effectué dans de bonnes conditions.
  • Apprendre à détecter les signes de surinvestissement (fatigue, stress, temps de connexion excessif… etc.), notamment de la part des salariés en télétravail, et imposer des limites aux collaborateurs excessivement zélés.

Contribuer à l’amélioration de l’environnement de travail 👍

Un environnement de travail confortable contribue bien évidemment à la qualité de vie au travail des collaborateurs. Dans ce domaine, les encadrants de proximité jouent un rôle de passeur. Il leur revient en effet de faire remonter des informations du terrain et de porter, auprès du top management, les éventuelles doléances des opérationnels.

Ainsi, pour œuvrer en faveur d’un meilleur environnement de travail les managers peuvent notamment :

  • Profiter des temps d’échange informels afin de jauger le niveau de satisfaction des collaborateurs quant à leurs conditions de travail.
  • Instaurer des rituels (le désormais traditionnel « café zoom ») et mettre en place des canaux de communication (Slack ou Whatsapp’) afin de faciliter la remontée d’informations, y compris en période de télétravail.
  • Proposer des questionnaires et sondages internes anonymisés (via Supermood ou Teamii par exemple) afin d’identifier des points de tension. Le calcul de l’employee Net Promoter Score (eNPS) de l’entreprise peut être pertinent en vue d’apprécier simplement la satisfaction globale des collaborateurs.

Le mot de la fin…

Différents leviers permettent aux encadrants d’améliorer la QVT de leurs collaborateurs au quotidien. En matière de reconnaissance, d’autonomie, d’équilibre des temps de vie ou encore d’environnement de travail : les managers ont en effet de nombreuses cartes à jouer.

Mais attention, ces derniers doivent être soutenus dans leur démarche par des salariés proactifs et, surtout, par des décideurs soucieux de mettre en place une véritable politique QVT à l’échelle de l’organisation. À bon entendeur !

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