Les chiffres-clés de l'épargne salariale en France
Boostée par la Loi Pacte, l’épargne salariale est à la fois un atout RH et une solution de placement optimale. Fiscalement avantageuse pour les entreprises comme pour les épargnants, cette solution connaît depuis ces dernières années une ascension fulgurante. Au 31 décembre 2020, l’épargne salariale comptabilisait plus de 147 milliards d'€ d’encours, soit une hausse de 1,5 % par rapport à 2019. Pourtant, bien que plébiscitée par de nombreux salariés, l’épargne salariale reste incomprise par ces épargnants.
Voici un état des lieux du dispositif en France :
1. Un dispositif au succès grandissant
L’épargne salariale a le vent en poupe ! D’après une récente étude de Bpifrance, les primes d’intéressement ou de participation seraient le premier levier de fidélisation des talents (hors rémunération), pour les entreprises de plus de 50 salariés.
D’après les derniers chiffres de la DARES, en 2020, il y a :
• 9,5 millions de salariés ont accès à au moins un dispositif de participation, d’intéressement ou un plan d’épargne salariale.
• 44,3% des salariés sont couverts par un PEE (+ 0,4%).
• 25,1% des salariés sont couverts par un PER (+ 0,6%).
Si ce dispositif connaît autant de succès, c’est avant tout grâce à l’économie fiscale qu’il permet, à la fois du côté des entreprises que des salariés.
Vous souhaitez récompenser vos collaborateurs en leur versant une prime ?
❌ Avec une prime classique et pour un budget de 1 000 €, votre entreprise verse 379€ nets à ses employés.
✅ Avec une prime d’intéressement et pour un même budget, vous versez 903€ nets à vos salariés si votre entreprise compte moins de 250 salariés, ou 753€ nets si votre entreprise compte plus de 250 salariés.
2. Répartition des différents dispositifs d’épargne salariale par tailles d’entreprises
Selon l'étude 2022 de la DARES, en 2020, au moins un salarié sur deux bénéficiait d’épargne salariale.
En pratique, ce dispositif reste tout de même largement méconnu. Derrière les chiffres, on constate que cet atout RH n’est pas du tout systématique au sein des entreprises.
- Au lieu de considérer, à tort, la participation comme un acquis tenant d’une obligation légale, pensez à la valoriser ! Comme on peut l’observer sur ce graphique, beaucoup d’entreprises, encore aujourd’hui, n’en proposent pas.
- Les entreprises sont plus nombreuses à proposer des primes de participation que des primes d’intéressement. Rappelons que le versement d’une prime de participation est obligatoire sous deux conditions : l’entreprise compte au moins 50 salariés par mois depuis 5 ans et a engendré des bénéfices sur son dernier exercice.
- Plus une entreprise est grande, plus elle proposera de l’intéressement. On note par exemple que 69,2% des entreprises de + 1 000 salariés proposent de l’intéressement, même si c’est optionnel. Des chiffres qui s’expliquent simplement : les grandes entreprises ont les moyens de déployer des politiques salariales construites et ont tout intérêt à optimiser les coûts de leur masse salariale tout en les motivant.
- Plus de 56% des entreprises de + 1 000 salariés proposent un plan d’épargne retraite collectif (PERCO - PER Collectif).
👉 Dans les entreprises de 10 salariés ou plus, ces compléments de rémunération représentaient en 2020 un montant moyen de 2 440 € (- 8,3%).
1 850 € : montant annuel moyen des primes d’intéressement par salarié en 2020, pour les entreprises de plus de 10 salariés.
1 409 € : montant annuel moyen des primes de participation par salarié en 2020, pour les entreprises de plus de 10 salariés.
👉 L’intéressement est plus élevé que la participation car il est plus flexible : l’entreprise est libre de choisir les critères amenant au versement d’une prime. La participation, de son côté, est encadrée par une formule légale. Ses critères sont strictement financiers, et relatifs aux résultats de l’entreprise sur un exercice donné.
👉 L'intéressement est aussi un choix : l’entreprise choisit d’investir dans une politique de rémunération par intéressement. Rien d’étonnant, donc, si cette dernière choisit de tirer parti de ce dispositif et de rémunérer ses collaborateurs en conséquence.
3. Répartition des différents dispositifs d’épargne salariale par secteurs d’activité
Toujours selon les chiffres de la DARES, on constate également une certaine hétérogénéité parmi les différentes industries en matière d’épargne salariale.
Certains secteurs proposent davantage de dispositifs d’épargne salariale que d’autres.
94,3% des entreprises du secteur de la “Cokéfaction et raffinage” proposent de la participation à leurs collaborateurs. A contrario, seulement 18,2% des employeurs du secteur de l’”Hébergement et restauration” en proposent.
En ce qui concerne l’intéressement, le secteur le plus couvert est encore celui de la “Cokéfaction et raffinage” (89,7%), suivi de près par le secteur de la “Fabrication de matériels de transport” (84,5%). À nouveau, le secteur le moins couvert en termes d’intéressement est celui de l’”Hébergement et restauration” (7,5%).
95% des entreprises du secteur de la “Cokéfaction et raffinage” et de la “Fabrication de matériels de transport” proposent au moins un dispositif d’épargne salariale à leurs salariés. En revanche, moins de 20% des entreprises de l’”Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale” et “Autres activités de services” en proposent.
4. Et chez Epsor ?
En moyenne, sur l’année 2021, nos clients ont versé 4 233 € de primes d’intéressement par salarié, 4 086 € en primes de participation et 3 274 € en abondement.
Ces montants sont bien au-dessus de la moyenne, car nous comptons parmi nos clients des secteurs particulièrement généreux (conseil, luxe et services financiers). Aussi, par définition, nos clients sont dans une démarche proactive : ils font appel à Epsor dans un souci de valorisation de leur dispositif d’épargne salariale. Ce sont donc des entreprises qui auront tendance à investir pleinement dans ce dispositif.
5. Un dispositif prometteur mais incompris
Selon la dernière étude OpinionWay réalisée en février 2020, les salariés français bénéficiaires d’un dispositif d’épargne salariale manquent toujours autant d’accompagnement et d’informations.
• 43 % des salariés interrogés (sur un panel de 1 000 salariés) déclarent bénéficier d’un dispositif d’épargne salariale.
• 70 % des salariés des grandes sociétés (> à 500 salariés) indiquent avoir reçu un versement de la part de leur entreprise dans le cadre d’un dispositif d’épargne salariale au cours des 12 derniers mois VS 32 % dans les petites et moyennes entreprises -> des chiffres qui appuient les tendances soulignées précédemment par l’étude DARES.
• 74 % des répondants déclarent connaître de nom le PEE. En revanche, seuls 45 % d’entre eux sont capables d’expliquer son fonctionnement.
• 60 % d’entre eux profitent de leur plan d’épargne entreprise ou retraite pour placer leurs primes. 74 % d’entre eux optent pour des supports prudents ou sans risques.
• 28 % d’entre eux déplorent un manque de clarté et d’accompagnement notamment dans le choix de leurs supports d’investissement, et 32 % d’entre eux soulignent le caractère complexe du dispositif.
Face à un tel besoin d’accompagnement et de pédagogie des salariés, Epsor est né.
Notre ambition ? Revaloriser l’épargne salariale auprès de vos collaborateurs, en redonnant à ce dispositif vertueux ses lettres de noblesse. 🚀
Vous souhaitez proposer une solution d’épargne salariale ou optimiser votre dispositif actuel ? Epsor peut vous accompagner dans vos démarches et fournir un accompagnement personnalisé à l'ensemble de vos salariés.
Les chiffres-clés de l'épargne salariale en France
Sommaire
1. L’épargne salariale et retraite, kézako ?
- L’épargne salariale, comment ça marche ?
- L’intéressement en bref
- Intéressement & start-ups/scale-ups, le combo parfait
- L’intéressement en chiffres
2. Une solution gagnant-gagnant !
- Des économies pour tous
- L’épargne salariale, un outil 360°
3. Mise en place de l’intéressement : tuto !
- 7 choses à savoir sur l’accord d’intéressement
- Les 3 grandes étapes à suivre
- Les règles d’or pour un accord réussi
- Use case #1: start-up de 200 collaborateurs
- Use case #2 : start-up de 45 collaborateurs
4. 5 conseils pour bien choisir son prestataire
- Le maître mot : la pédagogie
- Une épargne qui ressemble à vos salariés !
- L’importance d’une gamme d’investissement diversifiée • RSE : priorité aux valeurs de vos collaborateurs
- Frais transparents & compétitifs
5. (Bonus) Soigner les finitions !
- Les démarches administratives, on s’en occupe !
- Communiquez, communiquez... et communiquez !
Nous gérons l’épargne de leurs salariés
Boostée par la Loi Pacte, l’épargne salariale est à la fois un atout RH et une solution de placement optimale. Fiscalement avantageuse pour les entreprises comme pour les épargnants, cette solution connaît depuis ces dernières années une ascension fulgurante. Au 31 décembre 2020, l’épargne salariale comptabilisait plus de 147 milliards d'€ d’encours, soit une hausse de 1,5 % par rapport à 2019. Pourtant, bien que plébiscitée par de nombreux salariés, l’épargne salariale reste incomprise par ces épargnants.
Voici un état des lieux du dispositif en France :
1. Un dispositif au succès grandissant
L’épargne salariale a le vent en poupe ! D’après une récente étude de Bpifrance, les primes d’intéressement ou de participation seraient le premier levier de fidélisation des talents (hors rémunération), pour les entreprises de plus de 50 salariés.
D’après les derniers chiffres de la DARES, en 2020, il y a :
• 9,5 millions de salariés ont accès à au moins un dispositif de participation, d’intéressement ou un plan d’épargne salariale.
• 44,3% des salariés sont couverts par un PEE (+ 0,4%).
• 25,1% des salariés sont couverts par un PER (+ 0,6%).
Si ce dispositif connaît autant de succès, c’est avant tout grâce à l’économie fiscale qu’il permet, à la fois du côté des entreprises que des salariés.
Vous souhaitez récompenser vos collaborateurs en leur versant une prime ?
❌ Avec une prime classique et pour un budget de 1 000 €, votre entreprise verse 379€ nets à ses employés.
✅ Avec une prime d’intéressement et pour un même budget, vous versez 903€ nets à vos salariés si votre entreprise compte moins de 250 salariés, ou 753€ nets si votre entreprise compte plus de 250 salariés.
2. Répartition des différents dispositifs d’épargne salariale par tailles d’entreprises
Selon l'étude 2022 de la DARES, en 2020, au moins un salarié sur deux bénéficiait d’épargne salariale.
En pratique, ce dispositif reste tout de même largement méconnu. Derrière les chiffres, on constate que cet atout RH n’est pas du tout systématique au sein des entreprises.
- Au lieu de considérer, à tort, la participation comme un acquis tenant d’une obligation légale, pensez à la valoriser ! Comme on peut l’observer sur ce graphique, beaucoup d’entreprises, encore aujourd’hui, n’en proposent pas.
- Les entreprises sont plus nombreuses à proposer des primes de participation que des primes d’intéressement. Rappelons que le versement d’une prime de participation est obligatoire sous deux conditions : l’entreprise compte au moins 50 salariés par mois depuis 5 ans et a engendré des bénéfices sur son dernier exercice.
- Plus une entreprise est grande, plus elle proposera de l’intéressement. On note par exemple que 69,2% des entreprises de + 1 000 salariés proposent de l’intéressement, même si c’est optionnel. Des chiffres qui s’expliquent simplement : les grandes entreprises ont les moyens de déployer des politiques salariales construites et ont tout intérêt à optimiser les coûts de leur masse salariale tout en les motivant.
- Plus de 56% des entreprises de + 1 000 salariés proposent un plan d’épargne retraite collectif (PERCO - PER Collectif).
👉 Dans les entreprises de 10 salariés ou plus, ces compléments de rémunération représentaient en 2020 un montant moyen de 2 440 € (- 8,3%).
1 850 € : montant annuel moyen des primes d’intéressement par salarié en 2020, pour les entreprises de plus de 10 salariés.
1 409 € : montant annuel moyen des primes de participation par salarié en 2020, pour les entreprises de plus de 10 salariés.
👉 L’intéressement est plus élevé que la participation car il est plus flexible : l’entreprise est libre de choisir les critères amenant au versement d’une prime. La participation, de son côté, est encadrée par une formule légale. Ses critères sont strictement financiers, et relatifs aux résultats de l’entreprise sur un exercice donné.
👉 L'intéressement est aussi un choix : l’entreprise choisit d’investir dans une politique de rémunération par intéressement. Rien d’étonnant, donc, si cette dernière choisit de tirer parti de ce dispositif et de rémunérer ses collaborateurs en conséquence.
3. Répartition des différents dispositifs d’épargne salariale par secteurs d’activité
Toujours selon les chiffres de la DARES, on constate également une certaine hétérogénéité parmi les différentes industries en matière d’épargne salariale.
Certains secteurs proposent davantage de dispositifs d’épargne salariale que d’autres.
94,3% des entreprises du secteur de la “Cokéfaction et raffinage” proposent de la participation à leurs collaborateurs. A contrario, seulement 18,2% des employeurs du secteur de l’”Hébergement et restauration” en proposent.
En ce qui concerne l’intéressement, le secteur le plus couvert est encore celui de la “Cokéfaction et raffinage” (89,7%), suivi de près par le secteur de la “Fabrication de matériels de transport” (84,5%). À nouveau, le secteur le moins couvert en termes d’intéressement est celui de l’”Hébergement et restauration” (7,5%).
95% des entreprises du secteur de la “Cokéfaction et raffinage” et de la “Fabrication de matériels de transport” proposent au moins un dispositif d’épargne salariale à leurs salariés. En revanche, moins de 20% des entreprises de l’”Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale” et “Autres activités de services” en proposent.
4. Et chez Epsor ?
En moyenne, sur l’année 2021, nos clients ont versé 4 233 € de primes d’intéressement par salarié, 4 086 € en primes de participation et 3 274 € en abondement.
Ces montants sont bien au-dessus de la moyenne, car nous comptons parmi nos clients des secteurs particulièrement généreux (conseil, luxe et services financiers). Aussi, par définition, nos clients sont dans une démarche proactive : ils font appel à Epsor dans un souci de valorisation de leur dispositif d’épargne salariale. Ce sont donc des entreprises qui auront tendance à investir pleinement dans ce dispositif.
5. Un dispositif prometteur mais incompris
Selon la dernière étude OpinionWay réalisée en février 2020, les salariés français bénéficiaires d’un dispositif d’épargne salariale manquent toujours autant d’accompagnement et d’informations.
• 43 % des salariés interrogés (sur un panel de 1 000 salariés) déclarent bénéficier d’un dispositif d’épargne salariale.
• 70 % des salariés des grandes sociétés (> à 500 salariés) indiquent avoir reçu un versement de la part de leur entreprise dans le cadre d’un dispositif d’épargne salariale au cours des 12 derniers mois VS 32 % dans les petites et moyennes entreprises -> des chiffres qui appuient les tendances soulignées précédemment par l’étude DARES.
• 74 % des répondants déclarent connaître de nom le PEE. En revanche, seuls 45 % d’entre eux sont capables d’expliquer son fonctionnement.
• 60 % d’entre eux profitent de leur plan d’épargne entreprise ou retraite pour placer leurs primes. 74 % d’entre eux optent pour des supports prudents ou sans risques.
• 28 % d’entre eux déplorent un manque de clarté et d’accompagnement notamment dans le choix de leurs supports d’investissement, et 32 % d’entre eux soulignent le caractère complexe du dispositif.
Face à un tel besoin d’accompagnement et de pédagogie des salariés, Epsor est né.
Notre ambition ? Revaloriser l’épargne salariale auprès de vos collaborateurs, en redonnant à ce dispositif vertueux ses lettres de noblesse. 🚀
Vous souhaitez proposer une solution d’épargne salariale ou optimiser votre dispositif actuel ? Epsor peut vous accompagner dans vos démarches et fournir un accompagnement personnalisé à l'ensemble de vos salariés.